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Politique Publié le mardi 4 décembre 2012 | AFP

Simone Gbagbo à la CPI: "aucune décision n`a été prise" (Kablan Duncan)

© AFP
Laurent et Simone Gbagbo, lors d`une cérémonie commémorative au stade Félix-Houphouët-Boigny à Abidjan (Côte d’Ivoire), le 1er avril 2009
"Aucune décision n`a été prise" sur le transfèrement de l`ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré mardi le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan en marge d`une réunion avec les bailleurs de fonds à Paris.

"Aucune décision n`a été prise", a déclaré M. Kablan Duncan à des journalistes. "Nous avons pris acte de la demande de la CPI. Le gouvernement va se pencher sur cette question et prendra la décision en temps opportun", a-t-il ajouté.

"Il faut qu`on ne se presse pas et qu`on laisse le temps au temps, que l`on voit toutes les conséquences avant de prendre une décision finale", a poursuivi le Premier ministre.

La CPI a rendu public fin novembre un mandat d`arrêt, émis en février 2011, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l`humanité commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.

Simone Gbagbo est emprisonnée à Odienné, dans le nord-ouest de la Côte d`Ivoire.

Les autorités ivoiriennes ont livré il y a un an à la CPI l`ex-président Laurent Gbagbo mais assurent que la justice est désormais capable de traiter les dossiers liés à la crise de 2010-2011.

Interrogé sur les accusations de tortures et d`exactions émises par des ONG et par l`ONU envers les forces armées ivoiriennes, M. Kablan Duncan a assuré qu`"il n`y aurait pas d`impunité en Côte d`Ivoire, d`où que cela vienne".

"Une commission d`enquête a été mise en place et a abouti à des conclusions qui accusent des gens des deux camps", a-t-il déclaré.

"De grâce, attendez que la justice suive son cours", a-t-il poursuivi. "On ne peut pas demander à la fois qu`il y ait un Etat de droit et que l`on bouscule la justice. La justice est indépendante, elle doit jouer son rôle, elle a la capacité de le faire", a-t-il dit.

Des ONG internationales ont accusé l`armée ivoirienne d`exactions massives, arrestations et détentions arbitraires, cas de tortures, lors de la répression d`attaques contre les forces de sécurité.

Samedi, le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des droits de l`Homme, Ivan Simonovic, a lui aussi dénoncé "des cas de détentions arbitraires et de torture" lors d`une conférence de presse à Abidjan.
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