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Société Publié le mercredi 12 décembre 2012 | AIP

L’étude de faisabilité du 7ème projet hévéa au centre d’un atelier

Abidjan – Un atelier de restitution de l’étude de faisabilité du 7ème projet hévéa se tient mercredi à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab (Plateau, Abidjan), en vue de présenter aux acteurs et institutions intervenant dans la filière, le rapport de cette étude.
L’atelier vise à présenter le rapport de l’étude de faisabilité du 7ème projet hévéa, à y apporter les dernières corrections et à faire valider le rapport par l’ensemble des acteurs de la filière.
Procédant à l’ouverture officielle de l’atelier au nom du ministre de l’Agriculture, son conseiller technique, Baca Kouakoua a fait observer que le 7ème projet hévéa cadre parfaitement avec l’ambition de l’Etat, à travers le Programme national d’investissement agricole (PNIA) qui a pour objectif d’entretenir une nouvelle dynamique dans la réduction de la pauvreté au sein dudit secteur.
Auparavant, le représentant de M. Koffi Fulgence, président de l’Association des producteurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) a souhaité que l’Etat se penche davantage sur la filière car, dit-il, l’Afrique dispose de beaucoup d’atouts pour développer l’hévéaculture. « L’hévéa n’apportera pas la famine et l’hévéa ne tuera pas le café et le cacao », a-t-il en outre affirmé.
Il a énuméré les difficultés qui assaillent la filière de l’hévéa, entre autres, le temps d’attente avant la mise en saignée des plants, les maladies de tous ordres, la dégradation de la voirie qui freine l’écoulement, les taxes qui apparaissent sans l’accord préalable des producteurs.
Le représentant du président de l’APROMAC a promis l’engagement de la filière à accroître les surfaces et donc de la production, d’ici 2020, à 300.000 ha pour 600.000 T. Il a noté que l’Association est en quête de professionnalisation et en veut pour preuves diverses activités menées. Il s’agit, entre autres, de l’opération de recensement et d’identification des planteurs, la mise en place de la Centrale des risques, un outil de gestion de la filière, et le Fonds de développement de l’hévéa (FDH).
Les besoins de la filière se déclinent en termes de recherche innovante, système de conseil plus efficace et moins coûteux, filière plus professionnelle rassemblant tous les acteurs, avec l’appui de l’Etat, a souligné le représentant de M. Koffi Fulgence.
L’étude de faisabilité du 7ème projet hévéa, conduite par le Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD), a coûté 57.214.550 FCFA entièrement financés par la filière. Le 7ème projet lui-même est estimé à un coût global de 471,758 millions FCFA. Il vise la création, d’ici 2020, de 300.000 ha de plantation villageoises dont 50.000 ha de replantation.
Ce projet consiste à créer des exploitations de petite taille (un à cinq hectares) tant dans les zones traditionnelles de l’hévéaculture que dans de nouvelles zones (région de l’Agnéby-Tiassa, N’Zi, Iffou, Gboklê, Cavally, Tonkpi, Guémon, Bafing, Indénié-Djuablin, Gontougo, Bélier, Gôh, Lôh-Djiboua).
Selon les estimations, en 2011, quelque 318.000 ha dont 268.000 ha de plantations villageoises d’hévéa sont enregistrés en Côte d’Ivoire, pour une production de 232.000 T de caoutchouc sec.
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