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Politique Publié le samedi 15 décembre 2012 | Notre Voie

Fadika Sarra Sako, 1ère vice-président de l’Assemblée nationale : « La réconciliation requiert des actions fortes dans le domaine des droits de l’Homme »

Les organisations internationales de défense des droits de l’Homme ne sont plus seules à déplorer la situation des droits humains en Côte d’Ivoire. Des voix officielles s’élèvent pour dénoncer ces travers fréquents sous le régime Ouattara. C’est le cas de Mme Fadika Sarra Sako, 1ère vice-présidente de l’Assemblée nationale. Hier, à l’ouverture du séminaire sur le rôle du Parlement dans la promotion des droits de l’Homme, elle a affirmé que « l’œuvre de la réconciliation nationale requiert des actions fortes dans le domaine des droits de l’Homme ». Une façon pour la vice-présidente du Parlement ivoirien de reconnaître implicitement la situation alarmiste relayée sans cesse depuis des mois par les défenseurs des droits de l’Homme. La deuxième responsable du Parlement monocolore a indiqué que le nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, s’est engagé à rectifier le tir en accordant une priorité aux questions des droits humains. Cela se traduit, dit-elle, par la création d’un ministère en chargé des questions des Droits de l’Homme. « Le dernier remaniement a certes conduit, pour des raisons de contraintes économiques, mais également de recherche d’efficacité, à une suppression du ministère plein et entier des droits de l’Homme. Mais l’importance accordée par le gouvernement à la question reste prégnante. Cela transparaît dans la volonté d’associer Justice et droits de l’Homme dans un département confié au Garde des Sceaux ». Le secrétaire général adjoint de l’Union interparlementaire, Martin Chungong, a souligné le rôle prépondérant du Parlement dans la dynamisation et la consolidation des institutions républicaines en matière de respect des libertés fondamentales, facteurs indispensables de la démocratie. « Dans le cadre de ses prérogatives, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire aura en effet à s’approprier cette problématique des droits de l’Homme afin d’en faire l’une des priorités de ses actions, à réaménager le cadre législatif pour mieux y refléter les normes internationales relatives aux droits de l’Homme », dira-t-il. Le séminaire prend fin aujourd’hui.
César Ebrokié
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