x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 18 décembre 2012 | AIP

Abidjan abrite un atelier de validation du guide de traçabilité du bois

Abidjan, Un atelier de validation du guide de traçabilité du bois se tient mardi et mercredi, à Abidjan, autour du thème "Etat des lieux participatif sur la légalité du bois et de sa vérification".

Cette étude fait suite à la décision de l’Union Européenne (UE) de n’accepter sur son marché que des produits forestiers provenant d’origine licite, donc légale. Comme exigence, l’UE a proposé aux pays producteurs de bois qui font face aux problèmes de l’exploitation illégale des forêts de signer de leur propre volonté, des accords de partenariat volontaire (APV).

Ces APV qui seront négociés et signés avec l’UE, contiennent essentiellement un régime de licence applicable au bois dénommé licence FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance and Trade).

A travers ces accords, chaque pays signataire s’engage à mettre en œuvre un système permettant de vérifier que les produits du bois qu’il exporte vers l’Union européenne ont été produits de façon légale. Car désormais, les autorités de l’UE chargées des contrôles aux frontières n’autoriseront que les importations, en provenance de pays partenaires, de produits faisant l’objet d’une "attestation".

Pour satisfaire aux prescriptions de l’UE qui demeure la première destination des produits forestiers de Côte d’Ivoire, l’Etat avec l’appui de l’Organisation des unies-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a initié la réalisation d’un guide de traçabilité qui assurera le suivi du matériau bois depuis la forêt jusqu’au consommateur final.

Ce guide qui a été élaboré par des consultants nationaux et internationaux et remis au ministère ivoirien des Eaux et Forêts le 18 septembre, doit être examiné, amélioré et validé l’ensemble des acteurs de la filière bois-forêt. Notamment les ministères impliqués, les collectivités territoriales, les universités, les organisations socioprofessionnelles de la filière, les propriétaires terriens et la chefferie traditionnelle.

Cet atelier qui fait un "état des lieux participatif sur la légalité du bois et de sa vérification" sera le lieu pour les participants d’examiner le guide de chaîne de traçabilité proposé par le consultant national qui l’a réalisé, d’examiner la démarche pour la vérification de la légalité du bois proposée par les consultants internationaux et de faire des recommandations et suggestions constructives visant à améliorer les documents.

Au terme des deux jours de travaux, il est attendu la validation du guide de traçabilité par toutes les parties prenantes et l’émission de recommandations pour la mise en place d’un système de vérification de la légalité (SVL) en Côte d’Ivoire.

Ces réflexions sont meublées par la présentation en plénière des grandes étapes de l’étude du guide de chaîne de traçabilité amélioré, l’examen du guide en commission, la restitution des travaux lors de la cérémonie de clôture.

A l’ouverture de l`atelier, la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire, Marie Noëlle Koyara, par la voix de son émissaire a salué l’initiative des autorités ivoiriennes d’inclure tous les acteurs de la filière bois-forêt dans le processus FLEGT.

Pour elle, les informations des différents groupes d’acteurs sur ce processus permettront d’avoir un consensus national et de mieux préparer le pays aux négociations des accords de partenariat volontaire (APV). La représentante de la FAO a assuré le gouvernement ivoirien "de toute la disponibilité de la FAO à poursuivre son appui" dans le cadre du processus APV - FLEGT.

Le ministre des Eaux et Forêts représenté par son directeur de cabinet, Gouessé Aïdara Lanciné, a exhorté les différentes parties prenantes émettre au cours des débats, des idées constructives qui permettront certainement de déboucher, au terme des travaux, sur des propositions pertinentes susceptibles d’opérationnaliser le guide de la chaîne de traçabilité.

"Car c’est en cela que nous aurions gagné le pari d’une gestion durable de nos forêts qui soit à la mesure des attentes des populations ivoiriennes", a souligné le Colonel Gouessé. Surtout que ces mesures prises par l’Union européenne visent une gestion de la chaîne d’approvisionnement qui obéisse à "une démarche qualité en terme écologique et commerciale".

(AIP)
jbk/cmas
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ