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Économie Publié le mercredi 2 janvier 2013 | Le Mandat

Retro 2012 : Relance économique Ces trois dossiers qui ont boosté la Côte d’Ivoire

2012 a été un véritable succès pour le gouvernement dans la recherche des fonds et le positionnement du pays sur la scène internationale.

Après trois échecs pour l’obtention du programme de Pays pauvres très endettés (PPTE), la gestion efficace et efficiente du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a permis de relever tous les indicateurs. La dette ivoirienne a été annulée dans sa grande partie. Soit 4080, 90 milliards FCFA. Il ne reste que 2214 milliards FCFA. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est devenue fréquentable et crédible dans la mesure où le pays inspire de plus en plus confiance. Le stock de la dette extérieure sur l’ensemble des recettes qui devrait être inférieur à 250% est passé de 351% avant le PPTE à 99% actuellement. Celui de la dette intérieure sur l’exportation, il est passé de 148% à 36,1%. Alors qu’il suffisait qu’il soit inférieur à 150%. Et enfin, le ratio de la dette publique, qui ne devait être inférieur qu’à 70% est passé de 79% à 36,2% après le PPTE. L'atteinte du PPTE par la Côte d'Ivoire est pour les bailleurs de fonds, le point de départ de la relance économique du pays. Ce programme donne la possibilité à l'Etat d'avoir une assise financière importante pour améliorer la situation de vie des populations. Cet allègement de la dette changera le pays. Il faut noter que ce n'est pas de l'argent frais mais des créances qui seront utilisées localement. Les avantages se feront bien ressentir sur les populations ivoiriennes car il permettra de disposer de ressources dont la bonne utilisation pourrait contribuer à la réduction de la pauvreté. La Côte d'Ivoire pourra ainsi renouer avec un cycle budgétaire normal que nous n'avons pas observé depuis 2001. Pour ce qui est de la masse salariale, il a atteint aujourd'hui un seuil de 45% des recettes fiscales propres alors que la norme souscrite par notre pays au niveau de l'UEMOA prévoit 35%. Le programme appuyé par la FRPC a donc introduit un critère sur la maîtrise de la masse salariale. Or l'atteinte du point de décision du PPTE a fait naître de grands espoirs relatifs à l'augmentation des salaires. Cela se comprend aisément dans la mesure où le PPTE est un effort de la part des contribuables des pays développés pour alléger la dette des pays pauvres. C'est pourquoi la seule issue pour augmenter les salaires ne proviendrait que des économies que le gouvernement pourrait réaliser grâce à un audit rigoureux de la fonction publique qui permettrait de sortir les fonctionnaires et agents fictifs de la masse salariale. Cette date restera gravée dans la mémoire des autorités ivoiriennes. Par ailleurs, les Ivoiriens devront rester patients quelques mois voire quelques années avant de bénéficier des retombées du PPTE. Le pays reviendra sur les bases initiales de 1970.

Jim Yong Kim a séjourné à Abidjan

Pour sa toute première visite, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim a séjourné du 04 au 05 septembre 2012 à Abidjan. Dans la capitale économique, il a procédé à une série de visites en vue de s’enquérir des efforts du gouvernement pour soutenir les efforts d’industrialisation en Côte d’Ivoire. Notamment à Bingerville, sur le site du projet emploi-jeunes (PEJEDEC), à la Société ivoirienne de technologie tropicale (I2T). Avec le Chef de l’Etat, le patron de la Banque mondiale a discuté de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire et la sous-région. Jim Yong Kim a révélé qu’il a été impressionné par le Président Ouattara dans sa volonté de bâtir une économie qui va atteindre une croissance importante d’ici 2014 et devenir émergente à l’horizon 2020. En choisissant la Côte d’Ivoire pour sa première sortie, Jim Yong Kim entendait partager sa vision nouvelle et les objectifs de son mandat, ainsi que sa priorité pour l’Afrique. L’une des grandes retombées de cette visite est la réunion du groupe de la Banque mondiale à Abidjan. Pour la première fois, cette Institution a délocalisé l’une de ses plus grandes rencontres de Washington en Côte d’Ivoire qui a consisté à mobiliser les ressources pour le financement des pays pauvres.

4.300 milliards FCFA pour le financement du PND

La réunion du Groupe consultatif sur le financement du Plan national de développement (PND) 2012-2015 a été un succès remarquable. Les objectifs de mobilisation pour le financement des projets publics étaient fixés à 2017 milliards F CFA. Les annonces recueillies auprès des partenaires ont été estimées à 4300 milliards F CFA, pour la période 2013-2015. Au premier rang des bailleurs de fonds publics, se trouve la Banque Mondiale. Mais, elle n’est pas la seule. Plusieurs autres Institutions et organisations (BAD, BID, UEMOA, UE, FMI, BOAD, FSD, BIDC) et des pays (France, Allemagne) se sont manifestées pour soutenir le gouvernement ivoirien dans ses efforts qui visent à réduire de moitié le taux de pauvreté actuellement à 50%, dans les trois prochaines années. Cela dénote de ce que la vision du Président Ouattara est comprise, soutenue et partagée par tous. Les opérateurs économiques se sont montrés enthousiastes face aux projets attrayants montés par les ministres techniques. Construction d’une nouvelle raffinerie, de soixante mille logements sociaux et de cinq mille logements pour les policiers, réhabilitation des hôtels du Golf et président et du parc animalier d’Abokouamékro, construction d’un village universitaire à Adiaké et de l’hôpital d’Angré... sont de grands projets qui ont été présentés aux bailleurs de fonds. Selon le Président Alassane Ouattara, tous ces fonds collectés vont permettre de renforcer les investissements de sorte à confirmer les taux de croissance prévus par le gouvernement non seulement pour 2012 mais également pour 2013 jusqu’en 2015.

BENJAMIN SORO
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