Abidjan - Le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire a appelé samedi le président ivoirien, Alassane Ouattara, à veiller à l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, saluant la libération récente de huit proches de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Parlant au nom de ses pairs à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au Chef de l’Etat, l’ambassadrice de la République démocratique de Congo, Isabelle Iboula, doyenne par intérim du corps diplomatique, a invité M. Ouattara à "accorder une attention particulière aux résultats des enquêtes" de la commission nationale d’enquêtes sur les crimes commis durant la postélectorale, et organisations de défense des droits de l’Homme.
Saluant la libération, le 20 décembre, de huit proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, détenus depuis la chute de leur leader le 11 avril 2011, Mme Ibouba a regretté d’autres "prisonniers politiques restent encore en prison sans jugement". Ces personnes, a-t-elle dit, "ont besoin de respect".
Toutefois, le corps diplomatique qui reconnait que beaucoup de progrès ont été accomplis par le gouvernement en matière de droit de l’homme, souhaite également voir la situation sécuritaire, émaillée d’attaques à domicile de s’améliorer davantage en Côte d’Ivoire, affirme l’ambassadrice de la RDC.
Elle a par ailleurs assuré le président ivoirien de l’engagement du corps diplomatique à soutenir le processus de réconciliation nationale en cours dans le pays, appelant les ivoiriens au "pardon".
(AIP)
tm
Parlant au nom de ses pairs à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au Chef de l’Etat, l’ambassadrice de la République démocratique de Congo, Isabelle Iboula, doyenne par intérim du corps diplomatique, a invité M. Ouattara à "accorder une attention particulière aux résultats des enquêtes" de la commission nationale d’enquêtes sur les crimes commis durant la postélectorale, et organisations de défense des droits de l’Homme.
Saluant la libération, le 20 décembre, de huit proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, détenus depuis la chute de leur leader le 11 avril 2011, Mme Ibouba a regretté d’autres "prisonniers politiques restent encore en prison sans jugement". Ces personnes, a-t-elle dit, "ont besoin de respect".
Toutefois, le corps diplomatique qui reconnait que beaucoup de progrès ont été accomplis par le gouvernement en matière de droit de l’homme, souhaite également voir la situation sécuritaire, émaillée d’attaques à domicile de s’améliorer davantage en Côte d’Ivoire, affirme l’ambassadrice de la RDC.
Elle a par ailleurs assuré le président ivoirien de l’engagement du corps diplomatique à soutenir le processus de réconciliation nationale en cours dans le pays, appelant les ivoiriens au "pardon".
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