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Société Publié le lundi 14 janvier 2013 | Le Temps

Education nationale : Les enseignants contractuels crient famine et menacent

© Le Temps Par Atapointe
Education/ formation: Kandia Kamissoko Camara en négociation avec les responsables syndicaux du secteur.
Lundi 17 décembre 2012. Abidjan.La ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique échange avec le forum des confessions religieuses, des chefs traditionnels et des associations de parents d’élèves pour le règlement de la crise à l’Ecole
Ils sont au nombre de 3000, les enseignants du secondaire dits contractuels que le gouvernement a recrutés à la rentrée scolaire du 3 septembre 2012. L’objectif affiché par les tenants du pouvoir était de palier le déficit criard d’enseignants dans le secondaire public. Dans la foulée, plus de 3000 autres ont été retenus pour le primaire public. Après une formation à la va vite, ces enseignants du secondaire ont été déversés à l’intérieur du pays. Mais bien avant, le gouvernement a signé un contrat de 4 mois avec les concernés. Contrat qui, disons-le est caduc. Le ministre Kandia Kamissoko Camara a pris soin avant leur départ, de les prévenir qu’elle ne veut entendre en leur sein aucune grogne, aucun murmure. Tout contrevenant à cette recommandation serait purement et simplement radié du groupe. Cette menace sonne encore dans l’esprit de ces enseignants qui pour l’heure ne peuvent lever le petit doigt pour décrier la misère qu’ils traversent. En effet, le gouvernement a du mal à honorer ses engagements. C’est au total 4 mois d’arriérés de salaire qu’il reste devoir aux enseignants contractuels. Une situation qui constitue un autre danger pour la bonne marche de l’école ivoirienne. Ayant déjà du mal à satisfaire leurs besoins avec les 100.000 Fcfa de salaires, ces contractuels de l’Eduction nationale sont obligés de s’endetter parce que le salaire arrive au compte-goutte. L’un d’entre n’a pas manqué d’exprimer au téléphone toute son amertume. Pour lui, si les choses restent en l’état, ils (les enseignants contractuels) seront obligés de faire un enseignement au rabais. Et cela est dangereux pour ceux comme lui qui tiennent des classes d’examen. Afin de taire toute polémique, le ministre Kandia Camara à travers ses services, a indiqué qu’il n’y aurait pas d’arriérés de salaires. Se targuant même d’avoir payé les salaires de fin d’année. Mais qu’en est-il des autres mois pendant lesquels les cours ont été dispensés sans qu’un seul sou ne leur soit versé ? Est-ce le retour des salaires à double vitesse que le président Gbagbo a abolis? Quels résultats peut-on attendre d’un enseignant qui a faim ?

Paterne Ougueye Yves
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