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Société Publié le mardi 15 janvier 2013 | Le Nouveau Réveil

Grèves et revendications à la Fonction publique / Gnamien Konan aux fonctionnaires et agents de l’Etat : « L’Etat ne peut donner plus qu’il n’en dispose…»

© Le Nouveau Réveil Par Serges T.
Activités Gouvernementales : Identification des fonctionnaires - Le Ministre Gnamien Konan face à la presse
Jeudi 27 septembre 2012. Abidjan-Plateau. Le ministre de la fonction publique a animé une conférence de presse à son cabinet pour inciter les fonctionnaires retardataires à se faire idenfier.
Un atelier de validation de l’avant-projet de loi portant statut général de la Fonction publique s’est ouvert, hier, à Grand Bassam pour s’achever jeudi 17 janvier 2013. Cinq commissions à savoir Conditions d’accès et classification des grades et emplois, Formation, promotion et conditions de travail, Profil de carrière et mobilité professionnelle, Rémunération et conditions sociales du fonctionnaire, permettront, comme l’a souhaité le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, d’adapter l’évolution de l’administration aux technologies de l’information et de la communication, de prendre en compte les nouveaux métiers, de renforcer les droits et les acquis des fonctionnaires de même que leurs obligations vis-à-vis de l’Etat, de renforcer les principes d’égalité, d’équité en matière de promotion et de rémunération, d’élever le niveau de l’Administration à celui de l’instruction des citoyens, de mettre en place une élite dans la Fonction publique qui sera un pôle de compétences qui devra tirer vers le haut, les autres cadres et l’ensemble des fonctionnaires. Le tout en tenant compte des contraintes financières de l’Etat. A ce sujet, le ministre a donné son avis sur les grèves qui ont cours en ce moment.

Il a fait savoir que la masse salariale englobe 45% des ressources (impôts) pour les 140 000 fonctionnaires, alors que normalement, c’est 35% qui devraient être consacrés aux salaires. La Côte d’Ivoire, avec ce pourcentage, est en tête des pays de l’Uemoa qui payent plus en matière de salaire. «Je note avec beaucoup de regret ces préavis de grève pour l’augmentation de salaires. Est-ce la vérité ? Parce qu’à côté des salaires, les gouvernements successifs ont fait beaucoup d’efforts. Les enseignants ont eu des améliorations, les régies financières des avantages, la fonction publique également. Est-ce qu’on a eu l’honnêteté suffisante pour mettre tout ça dans la balance. Si on met tout ça dans la balance, la masse salariale dépasse les 50%. Et les fonctionnaires ne sont pas toujours contents…

On ne peut pas être tous les jours dans les préavis de grèves et aller à la réconciliation. Il y a quelques années, on parlait de diminution de salaire. Si les Ivoiriens se rendent compte que ce sont les impôts qu’ils payent qui servent à payer les salaires, il faut reconnaitre qu’ils ne seront pas d’accord. Si on prend tout l’argent pour payer les salaires des agents de santé, qu’est-ce qu’on prendra pour payer le plateau technique… En revendiquant, il faut regarder dans la caisse commune. En tant que grands responsables de l’administration, vous avez votre mot à dire aux syndicats. Il ne faut trop tirer sur la corde, l’Etat ne peut donner plus qu’il n’en dispose…» a dit Gnamien tout en reconnaissant qu’il y a des déséquilibres salariaux à rattraper. Le maire Ackah Martin a dit le mot de bienvenue, quand Traoré Flavien, président du comité d’organisation, et Aka Koffi Bernard, directeur général de la Fonction publique, ont situé le cadre de la rencontre.

Diarrassouba Sory
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