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Politique Publié le jeudi 17 janvier 2013 | L’expression

Municipales et Régionales/Sylvain Miaka Oureto : le Premier ministre Daniel Kablan Duncan pourrait rencontrer le Fpi demain

© L’expression Par Prisca
Préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté - Le FPI reçoit la presse.
Jeudi 08 Avril 2010 – Ivotel / Dans le cadre des préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté, le Front Populaire Ivoirien a convié la presse à un déjeuner- débat autour du thème : "Gagner les élections pour une Côte d`ivoire libre, indépendante et souveraine. Photo: Miaka Ouréto, Secrétaire général du parti
Son président, Sylvain Miaka Oureto, lève un coin du voile sur les sujets que son parti mettra sur la table lors de cette rencontre

« Le Fpi veut participer aux élections, mais en 2014 »

Quel est l’état des relations entre le Fpi et le pouvoir?

Le dialogue que nous appelons de tous nos vœux n’a pas véritablement repris entre le Fpi et les autorités. Mais il y a comme une sorte de brise qui annonce le bon temps. Le Premier ministre Duncan m’a fait l’honneur et la fraternité de me recevoir à son domicile la semaine dernière. J’en profite pour le remercier de vive voix. Nous avons échangé et je pense que raisonnablement les choses devront reprendre entre nous. Nous n’avons pas été signataires du cadre permanent du dialogue. Au moment où ça se mettait en place, on a envoyé des gens pour faire acte de présence. Parce qu’il faut avoir une attitude politique dans tout ce que le gouvernement fait. Mais nous ne sommes pas signataires du cadre. Nous avons toujours dit au Fpi, et pour cela nous avons adressé un courrier au président de la République, que nous avons des préoccupations spécifiques. Qui forcément ne sont pas celles des autres formations politiques de l’opposition. Et qu’à ce titre, nous avons souhaité que le président de la République et son représentant nous reçoivent de façon particulière pour que nous discutions de nos préoccupations. Je crois que le Premier ministre nous a compris, puisqu’aujourd’hui (ndlr : hier) il a fait un retour de notre courrier pour nous signifier qu’il l’a reçu. Et qu’il l’examinait pour nous faire parvenir un courrier d’invitation pour vendredi prochain.

Donc, vendredi prochain vous serez en tête-à-tête avec le Premier ministre ?
Absolument.

Quels sont les points sur lesquels vous mettrez l’accent à cette rencontre?

Nous avons toujours manifesté une préoccupation par rapport à nos camarades, et ils sont nombreux, qui sont en prison ou en exil. Nous disons qu’il y a un gros effort qui reste à ce niveau. Et la plupart des dirigeants du Fpi, que nous sommes, ont leurs domiciles occupés. Nos biens saccagés, nos comptes bloqués et nous travaillons dans des conditions extrêmement difficiles. Je crois aussi que cela est une question qui mérite d’être examinée avec attention. Bien sûr, il y a les questions de l’insécurité, question extrêmement importante, ce sera de savoir comment on règle la question de la sécurisation des élections. Je pense que nous devons en discuter dans la sérénité avec objectivité afin que nous n’ayons plus à vivre les malheureux évènements que nous avons connus lors de la présidentielle. Il y a aussi les questions de la Cei qu’il faut équilibrer absolument. La question du découpage, de la liste électorale. Sans oublier le financement public des partis politiques. Il y a une interprétation de cette loi, faite par le pouvoir, qui ne peut rencontrer notre assentiment. Parce que la loi a été votée pour aider à la position de la démocratie. Les partis politiques ont pour seul objectif de participer aux élections. Mais, à condition que les règles du jeu soient bien définies. Mais, si les règles du jeu sont définies de façon unilatérale, nous ne sommes pas obligés de participer à ces élections. C’est un problème dont nous allons débattre effectivement.

Votre participation aux prochaines élections locales est-elle conditionnée par ce dossier ?

Oui, par la réponse à toutes ces questions que nous posons. Et puis, il y a aussi que la date des élections a été fixée de façon unilatérale. Nous disons qu’il faut réfléchir, parce qu’il n’y a pas le feu en la demeure. La question de fonds, pourquoi veut-on précipiter les élections ? Ce sont des élections locales qui sont des élections de développement, nous devions vraiment rester dans la sérénité et trouver la bonne méthode pour organiser ces élections. De sorte que tout se passe très bien.

Pour le Fpi, quelle est la date qui sied le mieux pour l’organisation de ces élections locales ?

Je dirai qu’il faut reporter ces élections en 2014. Cela fait plus de 2 ans que nous ne sommes pas allés dans nos circonscriptions. On n’est pas sur le terrain. Nous avons tous nos domiciles qui sont occupés. Mais, où voulez-vous que je puisse m’abriter pour participer à une quelconque élection ? Et donc, il faut repousser ces élections à une date qui nous permet de nous accorder sur tous ces points. Il ne faut pas précipiter les choses pour que les élections se passent de la manière la plus convenable possible.

Retranscrit par Sam-Wakouboué sur Onucifm
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