NEW YORK (Nations unies) - Un haut responsable de l'ONU a dénoncé jeudi "l'impunité" dont bénéficieraient des responsables de violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire et a réclamé que ces exactions soient l'objet d'enquêtes approfondies.
"Des actes de violence ont été signalés lors d'attaques contre des civils
et contre les forces de sécurité et aussi pendant des opérations et des
arrestations menées par les forces de sécurités" ivoiriennes, a souligné
devant le Conseil de sécurité le réprésentant spécial de l'ONU en Côte
d'Ivoire Bert Koenders.
"L'idée qu'il puisse y avoir une impunité est une source de grande
préoccupation et il faut que des enquêtes approfondies soient menées sur les
violations récentes" des droits de l'homme, "y compris à Bonon et Nahibly",
a-t-il ajouté.
"Il est essentiel de sanctionner les responsables de violations flagrantes
des droits de l'homme, quelle que soit leur affiliation politique et en
conformité avec les obligations internationales du pays", a-t-il conclu,
faisant aussi état "d'informations persistantes sur des violences sexuelles".
L'armée ivoirienne --les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)-- est
accusée par des ONG d'avoir commis de nombreuses exactions en réaction à une
vague d'attaques menées entre août et octobre 2012 contre les forces de
sécurité. Une mission de l'ONU qui s'est rendue sur place début décembre avait
évoqué des cas de tortures et de détentions arbitraires.
Le gouvernement ivoirien a admis de possibles "dérapages", puis reconnu des
"mauvais traitements" mais seulement lors d'arrestations d'hommes en armes.
Le 20 juillet 2012, une foule avait attaqué le camp de déplacés de Nahibly,
près de Duékoué (ouest), y tuant au moins huit personnes, selon l'ONU. Selon
la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (Lidho), des FRCI avaient participé
à l'assaut contre le camp, gardé par des Casques bleus qui n'ont pu empêcher
sa destruction.
L'ambassadeur de Côté d'Ivoire à l'ONU Youssoufou Bamba a souligné qu'une
enquête était en cours sur les incidents de Nahibly mais a affirmé qu'elle
était entravée par "des problèmes liés à la sécurité des personnes en charge
de l'enquête" et des témoins.
"Le gouvernement (ivoirien) compte sur l'appui de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour aider à accélérer ces enquêtes", a-t-il
ajouté.
avz/mdm
"Des actes de violence ont été signalés lors d'attaques contre des civils
et contre les forces de sécurité et aussi pendant des opérations et des
arrestations menées par les forces de sécurités" ivoiriennes, a souligné
devant le Conseil de sécurité le réprésentant spécial de l'ONU en Côte
d'Ivoire Bert Koenders.
"L'idée qu'il puisse y avoir une impunité est une source de grande
préoccupation et il faut que des enquêtes approfondies soient menées sur les
violations récentes" des droits de l'homme, "y compris à Bonon et Nahibly",
a-t-il ajouté.
"Il est essentiel de sanctionner les responsables de violations flagrantes
des droits de l'homme, quelle que soit leur affiliation politique et en
conformité avec les obligations internationales du pays", a-t-il conclu,
faisant aussi état "d'informations persistantes sur des violences sexuelles".
L'armée ivoirienne --les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)-- est
accusée par des ONG d'avoir commis de nombreuses exactions en réaction à une
vague d'attaques menées entre août et octobre 2012 contre les forces de
sécurité. Une mission de l'ONU qui s'est rendue sur place début décembre avait
évoqué des cas de tortures et de détentions arbitraires.
Le gouvernement ivoirien a admis de possibles "dérapages", puis reconnu des
"mauvais traitements" mais seulement lors d'arrestations d'hommes en armes.
Le 20 juillet 2012, une foule avait attaqué le camp de déplacés de Nahibly,
près de Duékoué (ouest), y tuant au moins huit personnes, selon l'ONU. Selon
la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (Lidho), des FRCI avaient participé
à l'assaut contre le camp, gardé par des Casques bleus qui n'ont pu empêcher
sa destruction.
L'ambassadeur de Côté d'Ivoire à l'ONU Youssoufou Bamba a souligné qu'une
enquête était en cours sur les incidents de Nahibly mais a affirmé qu'elle
était entravée par "des problèmes liés à la sécurité des personnes en charge
de l'enquête" et des témoins.
"Le gouvernement (ivoirien) compte sur l'appui de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour aider à accélérer ces enquêtes", a-t-il
ajouté.
avz/mdm