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Société Publié le lundi 21 janvier 2013 | Le Nouveau Réveil

Grève à la Fonction publique - Tapé Djédjé Apollinaire, président de la Cosyfoci : «Les menaces du ministre ne nous ébranlent guère»

© Le Nouveau Réveil Par Serges T.
Activités Gouvernementales : Identification des fonctionnaires - Le Ministre Gnamien Konan face à la presse
Jeudi 27 septembre 2012. Abidjan-Plateau. Le ministre de la fonction publique a animé une conférence de presse à son cabinet pour inciter les fonctionnaires retardataires à se faire idenfier.
La confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Cosyfoci) malgré la mise en garde du ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative, Gnamien Konan, maintient sa grève. Au cours d’une conférence de presse animée à cet effet, hier, dimanche, Tapé Djédjé Apollinaire et ses camarades semblent plus que déterminés à aller au bout de leur combat. «Les menaces du ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative n’ébranlent guère la détermination des fonctionnaires et agents de l’Etat à aller jusqu’au bout de ce combat et attendent plutôt que le ministre Gnamien Konan s’imprègne sur les débats de fond pour en trouver des solutions», a martelé, hier, le président de cette confédération qui revendique 40 syndicats de la Fonction publique. Commentant le communiqué du ministre de la Fonction publique au journal de 20 h du vendredi dernier rappelant les procédures de grève, la Cosyfoci dit avoir «compris les intentions du ministre qui cherche à la discréditer auprès de l’opinion, à intimider les fonctionnaires et agents de l’Etat». Et d’ajouter que «le délai du préavis de grève a été respecté parce que déposé auprès du ministre le vendredi 11 janvier, soit dans un délai de 6 jours». Le président de la Cosyfoci s’est aussi offusqué de ce que «le gouvernement soit prompt à menacer certains syndicats et à ménager d’autres», et de déduire que «le plus pauvre doit accepter de continuer à subir la pauvreté et la cherté du coût de la vie, sans broncher. Alors que ceux qui bénéficient déjà d’un meilleur traitement salarial peuvent en exiger et en obtenir davantage sans être inquiétés», a-t-il déploré avant d’appeler l’ensemble des fonctionnaires à la mobilisation et à la détermination.

JEAN PRISCA
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