Le groupe de travail créé de manière paritaire entre le Front populaire ivoirien (Fpi) et le gouvernement Ouattara dans le cadre du dialogue direct devrait, en principe, démarrer ses travaux hier. Mais au moment où nous mettions sous presse, la lettre d’invitation du gouvernement n’était pas encore parvenue au Fpi. Néanmoins, compte tenu de l’importance des questions à débattre qui ont déjà fait l’objet d’un accord préalable, le vendredi 18 janvier, le Fpi a mis sur pied son équipe qui va conduire les négociations avec le gouvernement ivoirien. Quatre commissions ont ainsi été formées. La première commission, consacrée à la sécurité, est présidée par l’ex-ministre Michel Amani N’Guessan, 3ème vice-président du Fpi. Elle est composée de l’ancien ministre Ettien Amoakon, N’cho Aboeya et Charles Guipié. La deuxième commission qui a trait au Jeu démocratique est présidée par Tapé Kipré, directeur de cabinet du secrétaire général du parti, qui est aussi le secrétaire national du Fpi chargé des Elections. Cette commission est composée de 3 membres que sont : Bamba Franck Mamadou, Mme Juliette Assouma et Mme Lucie Kassi. La Commission Etat de droit, la 3ème commission, est présidée par le secrétaire national chargé des Libertés publiques et de la Justice, Séri Gouagnon. Ses membres sont Jean-Gervais Tchéidé , Mme Agnès Monnet et Me André Kouassi. Et la Commission Réconciliation qui est présidée par l’ex-ministre Sébastien Dano Djédjé a pour membres Gnaoulé Oupoh, secrétaire général adjoint du Fpi, le secrétaire national, Koulibaly Seydou et la secrétaire nationale Adèle Dédi. Le Front populaire ivoirien a également créé un comité de pilotage pour conduire toutes les 4 commissions. A sa tête, il y a le président intérimaire du parti, Sylvain Miaka Ouretto. Il aura à ses côtés, Dr. Richard Kodjo, Mme Marie-Odette Lorougnon, la 2ème vice-présidente, le ministre Amani N’Guessan, Dano Djédjé, Pr. Dédy Seri, Ettien Amoakon, Lavry N’Guessan et tous les présidents de commissions pour aller à la table du dialogue direct. Le Fpi est donc prêt et n’attend désormais que la lettre d’invitation du gouvernement qui permettra aux 2 parties d’entamer au plus vite les discussions pour un retour rapide à la paix en Côte d’Ivoire.
Robert Krassault
Robert Krassault
