MONROVIA - Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) et le gouvernement libérien ont lancé jeudi une campagne de sensibilisation mettant en garde les réfugiés ivoiriens au Liberia contre toute action visant à déstabiliser leur pays.
Pendant les dix jours de cette campagne, "les réfugiés seront informés
qu`ils sont des civils et non des combattants, et que la loi du Liberia n`est
pas seulement faite pour les libériens; mais aussi pour ceux qui vivent sur le
territoire libérien", indique un communiqué du HCR.
Des équipes mixtes de la Commission libérienne du rapatriement et de la
réinstallation des réfugiés (LRRRC) et le HCR vont sillonner tous les camps de
réfugiés ivoiriens dans le pays, pour leur transmettre ce message.
"Les réfugiés ont des droits, mais ils ont aussi la responsabilité d`obéir
aux lois du pays dans lequel ils ont trouvé refuge", a souligné Wheatonia
Dixon Barnes, présidente de la LRRRC, lors du lancement de la campagne.
"L`objectif de cette campagne est de s`assurer que le caractère civil de
l`exil et du camp de réfugiés est maintenu, que les camps de réfugiés restent
des lieux de paix et de protection", a pour sa part déclaré Robert Tibagwa, un
des dirigeants du HCR au Liberia.
Plusieurs unités des forces armées libériennes avaient été déployées à
partir de juin 2012 aux postes frontaliers entre Liberia et Côte d`Ivoire dans
le but de contenir les attaques répétées qui s`y étaient produites et qui
avaient poussé le gouvernement libérien à fermer sa frontière avec la Côte
d`Ivoire.
Depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 ayant fait
environ 3.000 morts, l`ouest de la Côte d`Ivoire est la cible d`attaques
menées par des groupes venus de l`est du Liberia. Abidjan accuse des exilés
fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, qui nient toute implication.
Ces attaques avaient causé la mort de sept casques bleus de l`ONU en juin
2012.
zd/stb/aub
Pendant les dix jours de cette campagne, "les réfugiés seront informés
qu`ils sont des civils et non des combattants, et que la loi du Liberia n`est
pas seulement faite pour les libériens; mais aussi pour ceux qui vivent sur le
territoire libérien", indique un communiqué du HCR.
Des équipes mixtes de la Commission libérienne du rapatriement et de la
réinstallation des réfugiés (LRRRC) et le HCR vont sillonner tous les camps de
réfugiés ivoiriens dans le pays, pour leur transmettre ce message.
"Les réfugiés ont des droits, mais ils ont aussi la responsabilité d`obéir
aux lois du pays dans lequel ils ont trouvé refuge", a souligné Wheatonia
Dixon Barnes, présidente de la LRRRC, lors du lancement de la campagne.
"L`objectif de cette campagne est de s`assurer que le caractère civil de
l`exil et du camp de réfugiés est maintenu, que les camps de réfugiés restent
des lieux de paix et de protection", a pour sa part déclaré Robert Tibagwa, un
des dirigeants du HCR au Liberia.
Plusieurs unités des forces armées libériennes avaient été déployées à
partir de juin 2012 aux postes frontaliers entre Liberia et Côte d`Ivoire dans
le but de contenir les attaques répétées qui s`y étaient produites et qui
avaient poussé le gouvernement libérien à fermer sa frontière avec la Côte
d`Ivoire.
Depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 ayant fait
environ 3.000 morts, l`ouest de la Côte d`Ivoire est la cible d`attaques
menées par des groupes venus de l`est du Liberia. Abidjan accuse des exilés
fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, qui nient toute implication.
Ces attaques avaient causé la mort de sept casques bleus de l`ONU en juin
2012.
zd/stb/aub