x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Région Publié le vendredi 25 janvier 2013 | AIP

Un boutiquier sénégalais voulant secourir son aîné, tué par balles

Yamoussoukro – Deux individus armés de kalachnikov ont attaqué vendredi à 4H40 mn une boutique au sous-quartier ‘’Etage Gongomin’’ de Dioulabougou, tenue par un commerçant sénégalais dont ils ont abattu le jeune frère, également boutiquier, qui venait au secours de son aîné.
Selon l'aîné rescapé de l’attaque meurtrière, Abdoulaye Niang, 32 ans, propriétaire de la boutique où le drame s’est produit, les deux individus avaient chacun une kalachnikov.
« Il était 4h40', je n’avais pas encore ouvert la boutique mais j’étais réveillé. Quand ils sont arrivés, ils ont cassé la lampe néon devant la boutique avant de briser la porte. Quand ils sont entrés dans la boutique, ils m’ont demandé de leur remettre 200.000 FCFA que je n’avais pas. Je leur ai présenté 15.000 FCFA, ma recette de la nuit. Insatisfaits, ils ont décidé de tout fouiller après m’avoir jeté dehors avec brutalité. L’un est resté à l’intérieur quand l’autre m’a ejoint au dehors où il me tenait en respect. Son acolyte lui, mettait ma boutique sens dessus dessous à la recherche de l’argent que j’aurais pu dissimuler », a relaté Abdoulaye Niang.
« C’est un voisin qui a assisté à toute la scène qui a alerté mon jeune frère, Amadou Alassane, qui a accouru, muni d’une machette. Il tient sa propre boutique. Je ne pouvais le dissuader d’intervenir à cause de l’arme pointée sur moi. Il a foncé directement dans la boutique dont la porte était largement ouverte et a été accueilli immédiatement par une rafale de kalachnikov qui l’étale dans une marre de sang à l’intérieur de la boutique où il a rendu l’âme. Après leur forfait, ils se sont fondus dans la nature du côté de la mosquée là-bas », a ajouté le boutiquier.
Les commissaires Bléa et Yao des commissariats des 2e et 1e arrondissements, des éléments de la police scientifique et un médecin légiste se sont rendus sur le lieu du drame. « Nous cherchons d’éventuelles empreintes de mains, de chaussures et toutes choses qui pourraient nous aider à retrouver les bandits », ont dit les agents de la police scientifique récupérant des douilles de kalachnikov et relevant des impacts de balles sur les murs.
« La mosquée où l’on dit qu’ils sont rentrés n’a qu’une seule porte. A toutes fins utiles, nous y ferons une perquisition même s’il est très probable que les oiseaux se soient envolés », a dit Caire Bléa qui ne désespère pas de retrouver les criminels.
(AIP)
zgrp/cmas
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Titrologie

Toutes les vidéos Titrologie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ