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Politique Publié le lundi 28 janvier 2013 | Nord-Sud

Financement des activités de déstabilisation : Les révélations de Paul Koffi

© Nord-Sud Par Prisca
Insécurité à l`ouest : Le gouvernement offre du matériel aux troupes sur le terrains
Le lundi 09 juillet 2012 à l`Etat Major, le ministre Paul Koffi Koffi a fait une rémise de matériel roulant au Chef d’État Major.
Le ministre auprès du président de la République, Paul Koffi Koffi, était de nouveau en contact avec les populations des localités jugées propices à ceux qui attaquent le pays. Samedi à Agboville, il a fait des révélations sur les activités des déstabilisateurs.

Paul Koffi Koffi a fait samedi des révélations sur le «réseau» de personnes qui tentent de déstabiliser le pays. En visite à Agboville, localité jugée favorable à ceux qui complotent contre le pouvoir, il a révélé que les financiers des complots sont hors du pays. « L’argent vient de l’extérieur. Il y en a qui sont en exil. Ils envoient l’argent pour qu’il soit distribué aux jeunes. Quand ils ont fini, on leur donne 2000 francs », a confié le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense lors de la rencontre qui a eu lieu à la salle des fêtes de la mairie. Le ministre a ajouté que ces informations ont été obtenues suite à l’interrogatoire de l’un des individus interpellés relativement à l’attaque avortée de la caserne de gendarmerie d’Agban le 23 décembre 2012. Paul Koffi a également soutenu que ces combattants sont reçus par des pasteurs qui les encadrent et les entraînent. Il a invité les parents à convaincre leurs enfants de s’éloigner de ces actions qui ne peuvent prospérer. « Enlevez vos enfants de cette histoire. Ça ne leur apportera rien. Ils vont perdre la vie inutilement. Regardez les politiciens, ils font la paix. On utilise vos enfants », a-t-il conseillé.

Sensibiliser les populations
La visite de Paul Koffi dans la capitale de l’Agnéby s’inscrit dans la suite de sa tournée dans des localités environnantes d’Abidjan. Il s’agit, a-t-il expliqué, de faire comprendre aux populations la nécessité d’œuvrer afin que leurs localités ne servent pas de bases arrières à ceux qui attaquent le pays.
A l’en croire c’est justement ce que rapportent les renseignements. « Nous avons fait le constat que ces attaques sont planifiées depuis les localités aux alentours d’Abidjan (…) Nous avons constaté que dans vos forêts des jeunes cultivent la drogue. Après l’avoir consommée ils se sentent guerriers, ils s’entraînent au maniement des armes pour attaquer lâchement les forces régulières », a-t-il développé. Le maire Blaise Boka, le porte-parole des chefs, nanan N’doli ont affirmé que le peuple est attaché à la paix et qu’il n’a rien à voir avec les attaques qui seraient commanditées depuis son territoire. « Nous entendons çà et là que notre région est un réservoir de caches d’armes. Cela nous meurtrit profondément. Il est de notre devoir de le dénoncer si cela était avéré », s’est exprimé le gardien de la tradition. Il a regretté la « repression » à l’endroit des villageois chaque fois qu’il y a une attaque. « Pourquoi doivent-ils payer pour un acte qu’ils n’ont pas commis ? », a-t-il interrogé. « La déstabilisation de notre pays ne partira pas de notre localité », a argué le premier magistrat de la commune. Le ministre a demandé aux populations de collaborer avec les forces de sécurité en dénonçant tous ceux qui complotent contre le pays. S’il s’est dit « désolé » par les éventuels débordements lors des enquêtes après les attaques, il a expliqué aux habitants que l’absence d’agression permettra d’éviter tout cela. Il a exhorté la population à respecter les agents de sécurité. Et a ordonné à ces derniers de bien se comporter envers ceux qu’ils doivent protéger. Et surtout à s’éloigner du racket dont la quasi-totalité des intervenants se sont plaints. Il a demandé aux chefs des différents corps de mettre fin à ces actes les tenant pour responsables des agissements de leurs hommes. Auquel cas il prendrait ses responsabilités. Une rencontre de vérité à huis clos avec les commandements en place lui a permis d’insister sur cette consigne.

Bamba K. Inza, envoyé spécial
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