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Afrique Publié le lundi 4 février 2013 | L’expression

Intervention militaire française : Hollande gagne des galons au Mali

© L’expression Par DR
Crise malienne : Arrivée du président français, François Hollande à Tombouctou
Samedi 02 fevrier 2013. Le président malien par intérim Dioncounda Traoré accueille le président français, François Hollande à Tombouctou.
Le président français s’est bâti la notoriété du « vrai » chef en bombardant les islamistes qui avaient pris le Nord-Mali en otage. François Hollande qu’on considérait comme un président « docile » a gagné des galons en sauvant son ancien territoire du naufrage. Le locataire de l’Elysée n’a pas boudé son plaisir devant la ferveur populaire qui a entouré sa visite-éclair dans le pays de Soundiata Keita. C’est « le plus beau jour de ma vie » s’est réjoui « Papa Hollande » comme l’ont désigné certains Maliens nostalgiques de la période coloniale. Le successeur de Sarkozy qui avait juré dès sa prise de pouvoir de rompre avec « la Françafrique », a été le « libérateur » d’un pays du pré carré. Cette intervention militaire a été unanimement saluée par tous les leaders politiques français, permettant ainsi à Hollande de grimper dans les sondages. Les Français attendaient de leur président un geste « fort » pour montrer à la face du monde que le pays mérite son rang de grande puissance. En faisant « le job » à la place des autres puissances et des Africains, François Hollande a enfilé avec réussite son manteau de chef de « guerre » comme l’attendaient de nombreux Français au coin du feu. Il ne cache pas sa joie d’autant que l’opération Serval se déroule sur des chapeaux de roue. Toutes les villes du Nord-Mali ont été libérées grâce aux frappes des avions Rafale, ouvrant ainsi la voie aux forces maliennes et à la Misma qui auront la charge de sécuriser Gao, Tombouctou, Kidal. Si la facture de l’intervention militaire est lourde, le bilan humain reste relativement moins élevé avec seulement un mort. Fort de ce succès militaire, l’ancienne puissance coloniale n’envisage pas quitter le Mali sur la pointe des pieds. « Le retrait, il est inscrit. Il n’y a aucun risque d’enlisement », a-t-il tenu à rassurer, tout en admettant que la France « n’a pas encore terminé » sa tâche. Visiblement, Paris s’est préparée pour une campagne de longue durée. Ce ne sont pas les Maliens qui vont s’en plaindre au regard de la liesse populaire qui a entouré la visite de « Papa Hollande ».
Nomel Essis
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