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Sport Publié le mardi 5 février 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Après l’élimination des Eléphants / Eboué et Gervinho désemparés : “On ne sait pas ce qu’on a fait à Dieu”

© L’intelligent d’Abidjan Par PRISCA
Sport/Football : Les éléphants face à la presse
Mardi 28 février 2012. Abidjan. A l`hôtel du Golf. Les elephants ont animé une conférence de presse en prelude au match amical Guinée - Côte d`Ivoire. Photo : Gervinho
Emmanuel Eboué et Yao Kouassi Gervais dit Gervinho ne pensaient pas que l’aventure des Eléphants à la Can 2013 allait s’arrêter à l’étape des quarts de finale. Auteur de deux buts décisifs des Éléphants, le jeune attaquant des Gunners d’Arsenal espérait mieux qu’une élimination en quarts de finale. “ On ne sait pas ce qui nous arrive. On est déçu et on se demande ce qu’on a fait à Dieu”, a dit les yeux enfoncés Gervinho, au soir de la défaite contre le Nigeria. Connu pour sa foi en Dieu, Emmanuel Eboué, l’une des satisfactions du match contre les Super Eagles, s’est lâché aussi en ces termes : “ On ne sait pas ce qu’on a fait à Dieu”. Des propos qui ont tout leur sens. Car depuis 2006, les Éléphants partent toujours favoris à la Can, mais ils rentrent toujours bredouille au bercail. Finaliste malheureux en 2006, ils se sont arrêtés en demi-finale en 2008 au Ghana. Et en quart de finale en 2010 en Angola. 2012 fut presqu’un cauchemar. Puisque c’est la Zambie, dans un rôle de tocard qui est parvenue à rafler le grail continental, à la surprise générale. Certes, le football n’est pas une science exacte. Mais les déconvenues du onze ivoirien à la Can, inquiètent plus d’un. Y compris le président Sidy Diallo que d’aucuns avaient présenté comme un chanceux. Il traîne déjà deux échecs en moins de deux ans. Après cet échec, plusieurs pistes de réflexion se dégagent. Eboué et Gervinho n’ont pas tort. Qui s’en remet à Dieu, ne sait à quel saint se vouer. Côté entraîneur et sélectionneur, la Fif depuis Jacques Anouma a essayé de changer de techniciens. Des locaux aux expatriés, le problème demeure. Alors question, n’est ce pas au niveau des joueurs que le problème se pose ? Il faut une nouvelle politique managériale pour sauver le soldat Éléphant. Les joueurs comme Didier Drogba, Zokora Didier, Kolo Touré…doivent savoir partir. Il faut faire confiance aux jeunes joueurs. Parce qu’il est évident qu’une équipe qui ne gagne pas, doit être changée. Les mêmes joueurs qui sont aujourd’hui en fin de cycle, ne doivent pas décider du sort des Éléphants. C’est là tout le problème. Les cadres de la sélection doivent savoir que le onze ivoirien n’est pas la fonction publique. Encore que quand l’on est fonctionnaire, on doit faire valoir ses droits à la retraite. “On ne sait pas ce qu’on a fait à Dieu” doit amener les uns et les autres à faire leur mue pour repartir sur de nouvelles bases. Parce que pour bénéficier de l’assistance de Dieu, il faut faire ce qui est agréable à Dieu.
Annoncia Séhoué, envoyé spécial
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