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Politique Publié le samedi 9 février 2013 | Nord-Sud

Mamadou Koulibaly, pdt Lider : «Pourquoi je ne veux pas de l’amnistie»

© Nord-Sud Par Prisca
Politique nationale: Mamadou Koulibaly crée le Lider (liberté été et démocratie pour la Republique)
Jeudi 11 aout 2011. Abidjan. Immeuble de la Caistab, au Plateau. L`ancien vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) démissionnaire, cree sa propre formation politique, liberté été et démocratie pour la Republique (Lider)
Une réunion avec des organisations de la société civile sur les violations des droits humains a servi de prétexte à Mamadou Koulibaly pour porter un regard sur l’amnistie réclamée par ses anciens compagnons, au bénéfice des pro-Gbagbo, poursuivis par la justice ivoirienne.

Le président de Liberté et démocratie pour la République (Lider) est catégorique : l’amnistie est un mauvais signal pour la Côte d’Ivoire. Selon Mamadou Koulibaly, « l’amnistie arrange ceux qui, dans la classe politique, se professionnalisent dans le crime au détriment du peuple de Côte d’Ivoire ». Il en veut pour preuves, le nombre de victimes des différentes crises, malgré les lois d’amnistie adoptées par le pays depuis le coup d’Etat de 1999. Tout en rappelant l’aspect sacré de l’être humain précisé en l’article 2 de la Constitution ivoirienne, M. Koulibaly déclare qu’il est temps d’arrêter d’accorder autant de faciliter aux criminels si les Ivoiriens veulent laisser un modèle à la postérité. Car, a-t-il prévenu, « l’amnistie d’aujourd’hui, ce sont les crimes de demain ». Pour le leader de Lider, la vision de son parti est bâtie sur la justice, sur l’Etat de droit. Il souhaite que « tous les coupables de tous les camps soient punis ». Dans cette veine, Mamadou Koulibaly a encouragé le président de la République, Alassane Ouattara, à traduire dans les faits sa promesse de punir tous les coupables des crimes en Côte d’Ivoire y compris ceux de son propre camp. Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le souci de réconciliation et de cohésion sociale ne doit pas exempter les bourreaux de passer devant la justice. « Les coupables doivent passer devant la justice. Les juges décident et si le président de la République le veut, il les gracie. Si le Parlement le veut, il les amnistie », a-t-il insisté. Le président de Lider se prononçait dans le cadre d’une rencontre avec des organisations de la société civile ivoirienne, hier au siège de Lider, à la Riviera II. Elles ont partagé avec lui le rapport de l’enquête qu’elles ont réalisée sur les violations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011.

Danielle Tagro
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