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Politique Publié le samedi 9 février 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Après une rencontre avec les acteurs de la société civile / Pr. Mamadou Koulibaly : ‘‘La politique est un métier trop dangereux dans notre pays’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Dialogue pouvoir-opposition: la classe politique autour de la table de discussion à Bassam
28 avril 2012.Grand Bassam. Sous l’initiative de SEM Alassane Ouattara les acteurs politiques amorcent un processus de discussions pour renouer le fil du dialogue entre le Gouvernement et les partis politiques de l’opposition .Photo:(de gauche à droite): DANON Djédjé ,Mamadou Koulibaly,Laurent Dona Fologo
L’appropriation par les partis politiques des recommandations du rapport des violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011 et les questions politiques d’actualité, notamment, la réforme de la Commission Electorale Indépendante, le problème de la justice en Côte d’Ivoire et la question de l’amnistie des auteurs de crimes politiques. Ce sont entre autres les sujets au menu de la rencontre de plusieurs organisations de la société civile avec Pr. Mamadou Koulibaly, président de Liberté et Démocratie pour la République (Lider) le vendredi 08 février dernier au siège de son parti à la Riviera Golf. Au sortir des échanges qui ont duré près de trois heures d’horloge entre les deux parties, l’ancien président de l’Assemblée Nationale a affirmé être sur la même longueur d’onde que les acteurs des droits de l’homme et a promis la caution de sa formation politique pour promouvoir les recommandations de la société civile issues du rapport des violations des droits humains. Revenant sur la question de la loi d’amnistie souhaitée par son ex- parti, le FPI, Mamadou Koulibaly condamne une telle éventualité. Pour lui, les coupables, les bourreaux et les victimes doivent être déterminés clairement par une procédure judiciaire. Ensuite, poursuit-il, une éventuelle amnistie peut être envisagée. « Ce n’est pas un seul camp qui a commis les crimes. Que tous les coupables de tous les camps soient punis. L’amnistie arrange ceux qui, dans la classe politique ont professionnalisé le crime. Car les lois d’amnistie de 2003 et 2007 n’ont pas empêché la crise postélectorale. La politique est un métier trop dangereux dans notre pays», a déploré le président de Lider.
L.Barro
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