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Politique Publié le lundi 11 février 2013 | LG Infos

Giga-meeting de la Jfpi du 16 février/ Koua Justin catégorique : «Nous serons sans faiblesse, sans violence pour exiger la libération de Gbagbo»

© LG Infos Par Emma
Activités des partis politiques: Justin Koua, leader de la jeunesse du FPI
Samedi 29 octobre 2011. Abidjan, siège du Cnrd. Photo: Justin Koua, leader de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI)
La fièvre militante était à son comble le samedi 9 février 2013 à l’hôtel le Baron de Yopougon. Lieu stratégique choisi par la Jfpi, pour mobiliser sa troupe, avant la date fatidique du samedi 16 février 2013, à laquelle doit se tenir un meeting grandeur nature, avec un mot d’ordre clair, la libération Laurent Gbagbo. «Nous serons à la place Cp1 sans faiblesse, sans violence», tel est le refrain régulièrement repris en chœur, autour duquel Koua Justin, secrétaire adjoint de la Jfpi, a galvanisé les militants de base qui ont pris d’assaut ce lieu. Une jeunesse militante qui a profité de la tenue de l’Ag extraordinaire pour sonner la mobilisation et le passage en revue des troupes. Sur un ton ferme et incisif, Koua justin a rappelé le lien indéfectible de la JFpi à Laurent Gbagbo, tout situant l’enjeu de cette mobilisation pour le 16 février. «Nous irons répondre à l’appel de l’histoire à la place Cp1. Je suis là pour vous rassurer que la Jfpi et nous avancerons et arriverons à la place cp1 à 10 heures. Pour tous ceux souffrent en prison, en exil, nous devons répondre à l’appel. La plaisanterie est finie. Nous sommes en route pour l’action, rien que pour l’action. Je vous engage pour Gbagbo Laurent. Je vous engage à franchir tous les barrages des Dozo et des Frci pour arriver à la place Cp1. Que chacun de vous s’engage pour exiger la libération de Laurent Gbagbo. Le 16 février, nous nous engageons et nous serons sans faiblesse et sans violence pour exiger la libération de Laurent Gbagbo», a martelé Koua Justin face à un auditoire hystérique. Pour l’orateur, vu la justesse et la légitimé du combat à mener, rien ne devrait les arrêter. Avant de rappeler que personne n’a le devoir de trahir ce combat. «Quiconque trahira le combat de Gbagbo trouvera malheur en route», a-t-il averti. Cette rencontre aura aussi été l’occasion de répondre à Joël N’Guessan, un des porte-voix de Ouattara qui, selon lui, a eu le courage de soutenir que «le meeting du 16 février est une insulte aux victimes de la crise post-électorale». Comme une repose du berger à la bergère, le Sg intérimaire de la JFpi ne s’est pas fais prier pour assener ses vérités. En invitant Joël N’Guessan à relire les rapports sur les commanditaires de la rébellion 2002, qui selon lui, ne sont autres que les animateurs du pouvoir actuel. Non sans indiquer que les victimes réclament justice. «Que Joël ne laisse pas sa raison gagnée par le sommeil», a-t-il lancé à l’endroit du concerné. Avant de rabâcher aux militants présents, que le 16 février est rendez-vous à ne pas manquer pour demander la libération immédiate et sans condition de leur idole. «Au nom de tous les camarades, nous disons que l’année 2013 est l’année où aucune bête féroce ne pourra nous freiner dans notre lutte. Ce jour-là, quoiqu’il advienne, nous serons à la place Cp1. Le moment est arrivé pour dire Oui à la révolution pacifique», a-t-il conclu. Notons qu’aux côtés de la jeunesse du Fpi, de nombreux leaders, entre autres, de l’Udcy, de l’Ung, sans oublier les «orateurs des parlements et des agoras», sont venus soutenir leurs camarades de la Jfpi, à travers des discours arrangeurs. Ils ont tous repris à l’unisson qu’il faut vaincre la peur. Et que «celui qui reste à la maison le 16 février aura contribué à la condamnation de Laurent Gbagbo». Avant d’indiquer qu’il faut démontrer à la communauté internationale que Gbagbo Laurent et son peuple font un. «Laissons-les danser, on ne peut pas effrayer tout un peuple mobilisé tout le temps. La dictature de Ouattara prendra fin. Nous allons leur retourner la peur. Rendez-vous le 16 février avec l’histoire», c’est sur ces mots que Koua Justin a mis fin à la rencontre, sous les cris stridents des militants plus que jamais déterminés à aller jusqu’au bout.

Marcel Dezogno
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