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Politique Publié le jeudi 14 février 2013 | Le Democrate

Après ses arrêts pris en 2000 : ce qui a sauvé Tia Koné

© Le Democrate Par Emma
1er mai - Les travailleurs présentent leurs doléances au président Laurent Gbagbo
Samedi 1er mai 2010. Abidjan, Palais présidentiel du Plateau. Le président Gbagbo assiste au défilé des travailleurs et à la présentation de leurs doléances. M. Tia Koné, président de la Cour suprême
Après ses aveux au sujet de l’acte rendu le 6 octobre 2000, l’ex- président de la Cour suprême, a bénéficié de la clémence de la famille du président de la République, Alassane Ouattara. En effet, en réponse à sa déclaration emprunte de regrets et d’excuses, le frère cadet du chef de l’Etat, Ibrahim Ouattara, a été on ne peut plus clément. « Une faute avouée est totalement pardonnée », a-t-il répondu à Tia Koné. Ibrahim Ouattara a même donné la position de sa famille sur le sujet. Parlant du pardon qu’il a accordé à l’ex-président de la Cour suprême, le frère cadet du Président Ouattara a rassuré son auditoire en ces thermes: « Je suis convaincu que notre famille est d’accord avec moi ». Ainsi, Tia Koné est désormais sauvé et libre de tout soupçons au sujet de la nationalité dite douteuse de président de la République à l’époque où il était à l’opposition.

Vers la révision de la Constitution

Tia Koné dans sa plaidoirie, n’a pas manqué de relever les insuffisances de la loi fondamentale. Selon lui, cette loi mérite d’être élucidée notamment en son article 35. En clair, la constitution ivoirienne doit être revue, selon Tia Koné. Ce qui suppose que l’on doit s’attendre à un référendum. On attend donc de voir. Quelle sera la réaction de Francis Wodié, le président du Conseil constitutionnel.

Gisèle Tienfô
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