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Économie Publié le mardi 19 février 2013 | LG Infos

Augmentation du prix de la viande en gros : les bouchers en colère protestent

Les bouchers de Côte d’Ivoire ne sont pas du tout contents. La raison, l’augmentation du prix du kilogramme de gros de la viande de bœuf dans les abattoirs. Ce prix, qui jusque-là était à 1800 Fcfa le kilogramme, est passé depuis le vendredi 15 février 2013 à 1950 Fcfa, à la grande surprise des bouchers détaillants. Ils refusent d’accepter ce brusque changement et interpellent l’Etat de Côte d’Ivoire à mettre de l’ordre dans le secteur. «Nous avons un véritable problème dans l’exercice de notre profession. Le coût d’approvisionnement de la viande à l’abattoir depuis la crise du Mali est un véritable casse-tête chinois. Nous sommes venus nous approvisionner vendredi 15 février dernier et à notre grande surprise le prix de gros est passé de 1800 à 1950 Fcfa/kg », explique Kouassi N’Dri, président de l’Union des bouchers professionnels ivoiriens (Uboprovi). Qui explique que les détaillants vendent pratiquement à perte. «Nous avons une charge de gestion de 500 Fcfa par Kg », poursuit M. Kouassi. Ce qui va pousser, selon lui, les revendeurs à vendre au détail à 2450 f le Kg. Or, la viande est pour l’heure vendue à 2000 francs le kg dans les marchés. Si les prix restent tels, ils vendront à perte, ou seront dans l’obligation d’augmenter leurs marges bénéficiaires au détriment des consommateurs. Selon le président de l’Uboprovi, tous ces désagréments sont dus au fait que la filière bétail et viande est dominée par des non nationaux notamment les Maliens, Nigérians, Burkinabé etc. L’Union des bouchers professionnels ivoiriens déplore ce fait. «Le gouvernement ne s’intéresse pas à ce domaine, alors que les bouchers ivoiriens sont en très petit nombre dans la filière», regrette Kouassi N’Dri. Il indique que c’est suite au communiqué du gouvernement d’avril 2012, au temps du ministre Banzio Dagobert, que le prix a été fixé à 2000 Fcfa. «Que l’Etat nous aide à l’aider. Nous jouons un très grand rôle dans l’économie du pays. Mais nous ne sommes pas considérés. Je demande que le gouvernement jette sérieusement un regard dans ce secteur qui engrange assez de sous», affirme le Président de l’Uboprovi.
Fatime Souamée
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