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Politique Publié le mercredi 20 février 2013 | Le Patriote

Motus - Mutations

© Le Patriote Par DR
A l`issue du Sommet de l`UA: le Président Ouattara a regagné Abidjan, mardi
Mardi 29 janvier 2013. Abidjan. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara regagne son pays après avoir pris part au 20è Sommet de l`Union africaine en Ethiopie
Le Président de la République a de grandes ambitions pour son pays. C’est d’ailleurs tout le sens de son entrée en politique. Mettre son expérience nationale et internationale au service de la Côte d’Ivoire. Son programme de gouvernement et son projet de société tournent autour d’un vecteur commun : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2000. A savoir au terme du deuxième mandat qu’il espère briguer. Depuis qu’Alassane Ouattara a pris les leviers et commandes de la nation, tout le monde voit la rupture entre ses méthodes et celles qui, pendant une décennie, ont enfoncé notre pays dans la nuit cauchemardesque. Ouattara, c’est la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la moralisation de la vie publique, la construction, le développement et la diversification de l’économie nationale. Depuis deux ans effectivement, l’argent est au travail, en attendant que les fruits ne retombent sur chaque Ivoirien. Il suffit de faire le tour d’Abidjan et d’emprunter les routes pour l’intérieur pour comprendre que les temps ont changé et que la Côte d’Ivoire tourne le dos à dix années d’immobilisme, de gaspillage, de détournements des deniers publics et de scandales financiers. Le maitre-mot de Ouattara est sans ambiguïté. L’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Face à cette ambition, on ne peut qu’être surpris des réactions de certains collaborateurs du Président de la République, notamment des ministres, sur la question. C’est régulièrement qu’on entend ceci dans leur discours : « le président veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020 ». Et eux-mêmes, telle n’est-elle pas leur volonté ? Ne sont-ils pas engagés par l’ambition du Président Alassane Ouattara ? S’il les a choisis, c’est justement pour contribuer à ses côtés, à atteindre cet objectif majeur. Le discours doit changer. C’est toute la Côte d’Ivoire qui retira les dividendes de la réussite. Il n’est donc pas correct de renvoyer cela uniquement au Chef de l’Etat. Notre victoire sera celle de la cotisation et chacun doit s’y engager. Au sein du gouvernement, vivement un changement de posture de la part des ministres qui pensent que l’émergence est uniquement le combat du premier des citoyens ivoiriens

1er jour de l’audience de confirmation des charges
Ce qui s’est passé hier
Enfin! L'audience de confirmation des charges contre l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, s'est ouverte hier à La Haye, aux Pays-Bas. Une audience, qui va prendre fin le 28 février prochain par une déclaration de M. Gbagbo, et permettra aux juges d'examiner si les éléments de preuves rassemblés par l'accusation sont suffisamment solides pour permettre, plus tard, la tenue d'un procès. Après deux reports, Laurent Gbagbo, vêtu d'un costume bleu foncé, d'une chemise et d'une cravate bleu clair était assis hier derrière ses avocats, affichant une bonne mine. A l’ouverture de l’audience qui a démarrée à13 H 30 mn GMT, la juge présidant la chambre préliminaire, Silvia Fernandez de Gurmendi a tenu à préciser l’objet de l’audience. «Je voudrais souligner que cette audience n'est pas un procès, cette chambre ne doit pas appeler à se prononcer sur la culpabilité ou l'innocence de M. Gbagbo», a déclaré en ouvrant l'audience, la présidente de la chambre préliminaire. Invité à prendre la parole pour exposer ses arguments, la défense a d’entrée contesté la recevabilité de l'affaire devant la Cour, s’appuyant sur le principe de la connexité des faits , estimant que l'affaire contre M. Gbagbo devrait être jugée en Côte d'Ivoire, avec celles de son épouse Simone, également sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, et de l'un de ses proches, Charles Blé Goudé, inculpé récemment de «crimes de guerre» en Côte d'Ivoire. Poursuivant, la défense s’attaquera aux dispositifs des charges rédigées par l’accusation, indiquant que le libellé des charges est imprécis dans certains de ses paragraphes, notamment les paragraphes 4 et 6. Pour conclure, la défense sollicite sur la base d’une requête déposée 4 jours avant la tenue de l’audience d’hier le report une fois de plus de l’audience dont l'objectif est de convaincre les juges qu'il y a matière à organiser, ou non, un procès contre Laurent Gbagbo. Réfutant les arguments de la Défense, l’Accusation par la voix du porte-parole du procureur Fatou Bensouda expose les arguments de droit qui permettent à la CPI de connaitre de la poursuite contre Laurent Gbagbo : « M. Gbagbo est responsable de la mort d'au moins 166 personnes, des viols d'au moins 34 femmes et filles. (…) en l’espace de seulement quelques jours, la Côte d’Ivoire est passé d’un pays où des citoyens ordinaires respectueux des lois se présentaient massivement aux urnes pour élire leur président à un théâtre de violences extrêmes qui ont plongé une nouvelle fois le pays dans le chaos et divisé ses citoyens, les attaques commises par des forces pro-Gbagbo entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 revêtaient un caractère généralisé et systématique et étaient dirigées contre des communautés ethniques ou religieuses spécifiques. Nous avons suffisamment de preuves qui nous permettent, après une délibération interne de soutenir que Laurent Gbagbo est coresponsable indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011 et qui relève de la compétence de la Cour », rétorque avec assurance l’Accusation. Puis de dénoncer les mécanismes dilatoires dont fait preuve la Défense dans la conduite de cette affaire. Rappelons qu’à la fin de cette audience les juges auront deux mois pour se prononcer et ainsi donner, ou non, leur feu vert à un procès Gbagbo. L’enjeu est évidemment énorme pour Laurent Gbagbo lui-même, mais aussi pour le Bureau du Procureur et les victimes qui réclament justice.

Moussa Keita
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