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Politique Publié le vendredi 22 février 2013 | Le Temps

Cour pénale internationale : Bensouda enfonce Ouattara avec des témoignages bidons

© Le Temps Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
La Procureure veut forcement accabler le Président Laurent Gbagbo. Elle s’est alors fabriquée un tissu de mensonges. Il suffit de parcourir les déclarations de ses prétendus «témoins» pour s’en rendre compte. On tombe des nues à les écouter. Hier, troisième jour de cette audience, le monde a eu droit à des témoignages incongrus. Lisez ce qui suit. «Le policier qui m’a violé m’a fait entendre que c’est madame Simone Gbagbo qui leur a donné l’ordre de violer toutes les filles qu’ils trouveront sur leur chemin», une incongruité que soutient un prétendu témoin qui porte le numéro P90. On rit aux éclats, car on peut dire ça à tout le monde sauf à un juge. Des propos qui ne tiennent pas la route. Dans la mesure où ce témoignage ne repose sur aucune vérité. Le pouvoir aurait dû chercher mieux, dans sa volonté de tromper le monde entier dans cette affaire. Comment imaginer une mère de famille de la trempe de Simone Gbagbo donné de telles consignes ? Ce que n’ont pas faits même les régimes les plus barbares. Du grand n’importe quoi. Qui heurte le bon sens. «Quand on n’aime son chien, on l’accuse de rage», dit un dicton africain. Le pouvoir ivoirien et ses parrains veulent forcément accuser le Président Laurent Gbagbo de quelque chose. Mais ils sont passés à côté de leur sujet. Que la procureure de la Cpi prenne les Ivoiriens au sérieux. Madame Gbagbo s’est toujours battue pour le respect et la dignité de la femme. Qu’on arrête d’inventer ces histoires à dormir débout. Ce pétard est mouillé. La procureure a tiré la mauvaise carte. Pis, voici une autre absurdité qui surprend. C’est le témoignage P83. Il soutient à son tour : «Un policier nous a dit qu’il (le président Gbagbo) leur a donné l’ordre de tirer sur tous les manifestants ». Ce prétendu témoin n’a jamais rencontré le Président Laurent Gbagbo qui, d’ailleurs, ne pouvait donner un tel ordre. Il avait tous les moyens matériels pour mâter l’ex-rébellion en 2002. Mais il a préféré la négociation à la guerre. On se souvient qu’en décembre 2000, les partisans de Ouattara ont déployé le drapeau du Burkina Faso à Kong. Il s’est abstenu de faire intervenir l’armée. Parce que selon lui, les militaires peuvent outrepasser les ordres. En plus, le Président Laurent Gbagbo n’est pas un homme violent. Il n’est pas un seigneur de guerre. Il n’a jamais revendiqué la paternité d’une rébellion. C’est un homme profondément attaché aux valeurs démocratiques. Pour lui, seule la démocratie peut favoriser l’alternance politique. Bien au contraire, il a été victime de ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui. Ses marches, meetings ont été réprimés dans le sang lorsqu’il était dans l’opposition. Le 18 février 1992 est encore frais dans la mémoire des Ivoiriens. Le mensonge qui a fait sourire les internautes, c’est lorsque dans leurs allégations, des intervenants soutiennent que « le siège du Rdr se trouve à quelques mètres de la Rti ». Et que « les militants de ce parti n’ont pu manifester. Parce que les Fds ont quadrillé tous les secteurs ». Archifaux. Car tout le monde sait que le siège de cette formation politique se trouve non loin de la Pisam, très loin de la Rti.
Yacouba Gbané
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