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Politique Publié le vendredi 22 février 2013 | LG Infos

Troisième jour de l’audience de confirmation ou non des charges : les faux témoins de Bensouda

La Procureure veut forcément accabler le Président Laurent Gbagbo. Elle s’est alors fabriquée un tissu de mensonges. Il suffit de parcourir les déclarations de ses prétendus «témoins» pour s’en rendre compte. On tombe des nues à les écouter. Hier, troisième jour de cette audience, le monde a eu droit à des témoignages incongrus. Lisez ce qui suit. «Le policier qui m’a violé m’a fait entendre que c’est madame Simone Gbagbo qui leur a donné l’ordre de violer toutes les filles qu’ils trouveront sur leur chemin», une incongruité que soutient un prétendu témoin qui porte le numéro P90. On rit aux éclats, car on peut dire ça à tout le monde sauf à un juge. Des propos qui ne tiennent pas la route. Dans la mesure où ce témoignage ne repose sur aucune vérité. Le pouvoir aurait dû chercher mieux, dans sa volonté de tromper le monde entier dans cette affaire. Comment une mère de famille de la trempe de Simone Gbagbo peut donner de telles consignes aux forces de maintien d’ordre ? Ce que n’ont même pas fait les régimes barbares. Du grand n’importe quoi ! «Quand on n’aime son chien, on l’accuse de rage», dit un dicton africain. Le pouvoir ivoirien et ses parrains veulent forcément accuser le Président Laurent Gbagbo de quelque chose. Mais ils sont passés à côté. Que la procureure de la Cpi prenne les Ivoiriens au sérieux ! Madame Gbagbo s’est toujours battue pour le respect et la dignité de la femme. Qu’on arrête d’inventer ces histoires à dormir débout ! Ce pétard est mouillé. La procureure a frappé à la mauvaise porte. Et voici une autre absurdité qui surprend. C’est le témoignage P83. Il soutient à son tour :«Un policier nous a dit Laurent Gbagbo leur a donné l’ordre de tirer sur tous les manifestants». Ce prétendu témoin ne connaît pas le Président Laurent Gbagbo. Il ne peut pas donner un tel ordre. Il avait tous les moyens matériels pour mater l’ex-rébellion en 2002. Mais il a préféré la négociation à la guerre. On se souvient qu’en décembre 2000, les partisans de Ouattara ont érigé le drapeau du Burkina Faso à Kong. Il s’est abstenu de faire intervenir l’armée. Parce que, selon lui, les militaires peuvent outrepasser les ordres. En plus, le Président Laurent Gbagbo n’est pas un homme violent. Il n’est pas un seigneur de guerre. Il n’a jamais revendiqué la paternité d’une rébellion. C’est un homme profondément attaché aux valeurs démocratiques. Pour lui, seule la démocratie peut favoriser l’alternance politique. Bien au contraire, il a été victime de ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui. Ses marches, meetings ont été réprimés dans le sang lorsqu’il était dans l’opposition. Le 18 février 1992 est encore frais dans la mémoire des Ivoiriens. Le mensonge qui a fait sourire les internautes, c’est lorsque dans leurs allégations, des intervenants soutiennent que le siège du Rdr se trouve à quelques mètres de la Rti. Et les militants de ce parti n’ont pu manifester. Parce que les Fds ont quadrillé tous les secteurs. N’importe quoi. C’est archifaux. Car tout le monde sait que le siège de cette formation politique se trouve non loin de la Pisam, très loin de la Rti.
Yacouba Gbané
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