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Sport Publié le vendredi 22 février 2013 | Le Patriote

Ministère de la promotion de la jeunesse, des sports et loisirs : les 100 jours d’Alain Lobognon

© Le Patriote Par Lasme
Boxe : le président de la Fédération Ivoirienne de Boxe (FIB) Waby Spider présente son staff et définit son programme d`action au Ministre Alain Lobognon
Jeudi 21 février 2013. Abidjan. Palais des sports Treichville, siège de la fédération ivoirienne de boxe(FIB)
22 Novembre 2012- 22 Décembre 2013. Cela fait exactement 100 jours que le ministère de la promotion de la jeunesse, des sports et loisirs a été confié au ministre Alain Michel Lobognon. Anciennement ministre de la jeunesse et du service civique, Alain Lobognon a hérité du département de Legré Philippe pour atterrir au sport. Très vite, il a pris avec beaucoup de «baraka» ses nouvelles attributions. Moins qu’à la jeunesse, c’est au sport qu’Alain Lobognon a fait parler de lui. Normal pour ce domaine où la passion règne en maître absolu. Aujourd’hui, le patron de la jeunesse, des loisirs et surtout du sport ivoirien reçoit la presse pour regarder dans le rétroviseur après trois mois de gestion. Mais avant ce déjeuner de presse, regardons ensemble le parcours de celui qui a entrepris de regarder le sport ivoirien autrement. Depuis qu’il a pris la place de Legré Philippe à la tête du sport ivoirien, le ministre a réussi à faire parler de lui. En bien ou en mal ? C’est selon. Mais Alain Lobognon s’est montré énergique, réactif et particulièrement omniprésent dans tous les débats d’ordre sportif. A tel point qu’il a donné l’impression d’avoir oublié les Loisirs et la jeunesse. Dès sa prise de fonction, il annonce les couleurs. Sur les antennes de la RTI 1, le ministre s’invite dans un débat concernant la candidature de Jacques Anouma à la CAF. Il déclare que la FIF déposera le parrainage du candidat ivoirien dans le délai imparti. Ça y est. Lobognon est désormais dans son nouveau monde. Les fédérations de handball, Golf, boxe et de sport auto ne mettront pas du temps pour sentir le nouveau ministre. Les assemblées générales au niveau du handball et du Golf sont bloquées. Alain Lobognon veut y voir clair. Si finalement les golfeurs connaîtront un bien meilleur sort, le handball finit dans la confusion totale. Finalement, le ministre met un comité ad ’hoc sur pied pour, après dix mois de réflexion, doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle fédération. De quoi soulever le courroux d’un bon nombre d’acteurs de cette discipline. Au niveau du sport automobile, le ministre s’est voulu intransigeant quant à la volonté de Kady Angelbert de reprendre à Alain Ambrosino la fédération ivoirienne de sport automobile (FISA). Appuyé sur une décision de l’instance mondiale, Lobognon a tranché en faveur d’Alain Ambrosino quand bien même que Kady Angelbert brandissait une décision de la justice ivoirienne. Son action au niveau de la boxe a été plus énergique. Suite à un dysfonctionnement de la FIB, Alain Lobognon a dissout le comité directeur de Yobouet Arsène. Avant d’organiser de nouvelles élections qui ont souri à l’ancien champion, Waby Spider.

Parafiscalité : la pomme de discorde Alain Lobognon était au four et au moulin autour de la sélection de football. Présent à Abu Dhabi lors du match international amical contre l’Egypte, le ministre des sports était également très présent à Rustenburg lors de la CAN. Mais où le ministre des sports a fait grincer les dents, c’est bien quand il a pris la décision unilatérale de suspendre la parafiscalité. Cette aide issue d’une taxe sur le tabac et reversée aux fédérations sportives sous forme d’appui. Aujourd’hui, le ministre Alain Lobognon a décidé de ne plus payer cet argent aux fédérations et de la reverser dans une caisse pour, dit-on, aider la jeunesse et construire des infrastructures. Une décision que les fédérations ne partagent pas car, dans un contexte où l’Etat ne leur apporte la moindre subvention, cette petite manne était tout de même une bouffée d’oxygène qui permettait tout au moins de faire face aux charges fixes. Cette décision est d’autant difficile à comprendre que la parafiscalité est le fruit de la réflexion de la fédération ivoirienne de football et qui a fini par profiter à toutes les autres fédérations. Couper cette aide et ne la remplacer par rien de concret est tout simplement incompréhensible. Comment peut-on demander des résultats à des fédérations à qui on coupe de l’aide ? Toute la question reste posée et le ministre, certainement apportera une réponse aujourd’hui. S’il est vrai que certaine fédération ne mérite pas qu’on leur verse quelque chose, il y en a qui travaillent de façon professionnelle et qui ont besoin de l’aide et du soutien de l’Etat. Le ministre des sports ne peut pas et ne doit pas être le premier bourreau du sport ivoirien. Le moins qu’on puisse écrire, c’est qu’après mois, le bilan d’Alain Lobognon à la tête du sport ivoirien est plus que mitigé. Il donne l’impression de faire beaucoup de bruit là où on l’attend sur des actions concrètes. Comme le fait de bloquer le concours de l’INJS et de tenter de redonner une bien meilleure image à cet institut. Koné Lassiné
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