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Politique Publié le samedi 23 février 2013 | Le Temps

Audience du Président Laurent Gbagbo : Les absurdités des témoins de la procureure

© Le Temps Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
Les dieux sont tombés sur la tête. Les preuves brandies par la procureure de la Cpi, ressemblent sauf à des preuves solides pour accuser le Président Laurent Gbagbo. Elles sont fabriquées de toutes pièces. Et ne reposent que sur du faux. La preuve : Selon l’accusation (P 108), Laurent Gbagbo a signé un communiqué le 9 avril 2011 trouvé dans sa chambre pour demander au peuple de combattre «Ouattara et ses terroristes». A en croire l’accusation, le terme «terroristes» désignerait «les partisans civils de Ouattara». Un tissu de mensonges qui ne tient pas la route. Où est le texte de ce communiqué et par quel canal a-t-il été diffusé ? En plus, la procureure n’a pu produire les preuves de ce communiqué pendant l’audience. Et voici une autre absurdité qui surprend. L’accusation soutient : «l’arrestation de Gbagbo a déclenché les massacres de Yopougon le 11 avril 2011. Le plan commun était en marche car Laurent Gbagbo n’a pas demander à ses forces de cesser les combats jusqu’au 8 mai. En plus, il donnait des ordres aux jeunes de Yopougon». Ce qui est archifaux. Le jour de son arrestation, le Président Laurent Gbagbo déclare sur les médias occidentaux : «La bataille militaire est terminée. Maintenant, débute la bataille politique». Comment aurait-il, pendant qu’il était en captivité à l’hôtel du golf, donner des ordres? Il a passé deux jours dans cet hôtel avant d’être transféré à Korhogo. Il est remis à Kouakou Fofié, un ex-chef rebelle. Durant son séjour au nord, il ne voyait pas le soleil. Ses avocats avaient des difficultés pour le voir. Dans son lieu, il n’y avait pas même de téléphone. Il faut arrêter cette comédie. Le témoin (P239) qui voulait à tout prix noyer le Président Laurent Gbagbo sort des énormités qui n’ont aucun sens : «Gbagbo a dit à ses généraux si je tombe vous tombez, signifie que leur carrière dépendait de son maintien au pouvoir». Faux, là encore car l’’accusation fait une interprétation tendancieuse des propos de Gbagbo. Le bon sens voudrait que le président Gbagbo, qui était le Président de la République au moment des faits, appelle l’armée régulière de Côte d’Ivoire, à défendre la république qui a été attaquée depuis le 19 septembre 2002. En plus, ses propos ont été tenus deux ans avant l’organisation des élections de 2010. C’est au cours d’une rencontre avec la hiérarchie suite aux soulèvements des jeunes soldats qui réclamaient leur «Haut les cœurs», c’est-à-dire les primes alimentaires. Enlevé ces propos de leur contexte relève de la malhonnêteté intellectuelle. Décidément, les prétendus témoins de Fatou Bensouda sont de véritables comédiens sous la conduite d’un metteur en scène. Le témoin (P 57) soutient que : «Gbagbo a dit qu’Abobo doit être nettoyé et en faire un cimetière». Et que «Tous les habitants d’Abobo étaient déclarés ennemis… Gbagbo a dit aux Fds de rester ferme et de ne perdre Abobo». C’est une absurdité. Non seulement Gbagbo n’a jamais dit cela, mais Bensouda doit savoir que Abobo n’est pas peuplé seulement que de militants du Rdr. Il s’y des militants du Pdci, du Fpi, de l’Udpci, du Mfa, de l’Udcy…Qui plus est, Abobo était aux mains du commando invisible qui y menaient une guérilla urbaine. S’il y a eu massacres Abobo où l’Onuci armaient les forces pro Ouattara, cela ne peut provenir que des pro Ouattara. Cela dit, «Ne pas perdre Abobo» ne signifie pas en Français «massacrer des populations».

Yacouba Gbané
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