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Société Publié le mercredi 27 février 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Insécurité / Braquage à Angré terminus 81-82 : Course poursuite entre des bandits et les hommes de Zakaria Koné

Dans la nuit du lundi au mardi 26 février 2013 vers 2 heures du matin, une Mercedes Kompressor immatriculée 9357 FU 01 braquée à Aboboté, a fini sa course dans un restaurant de Chawarma à Angré, terminus des bus 81-82. Le propriétaire encore sous le choc a perdu la voix face au piteux état dans lequel se trouve son véhicule. Transpirant à grosse goutte, l’homme dit avoir eu de la chance, puisqu’il a échappé à la mort. A cette heure de la nuit, les quelques riverains encore sur pieds ont assisté à un véritable film de western. Des échanges de tirs entre braqueurs et des éléments FRCI, des impacts de balles encore visibles sur le mur du restaurant. Même le panneau publicitaire posté juste devant, n’a pas échappé aux assauts des tirs. Selon un des témoins, une fois les pneus crevés par les balles, le braqueur ne pouvait que finir sa fuite dans les murs de ce restaurant. Poursuivant, le bandit sort du véhicule immobilisé par le choc, les mains en l’air. «Très vite, on ne sait d’où est-ce qu’il a sorti son arme, il a commencé à tirer sur les éléments des FRCI. S’en est suivi alors des échanges. Le braqueur a réussi à filer, malgré la présence des hommes de Zakaria Koné qui ont suivi toute la scène depuis le lieu du braquage jusqu’à Angré terminus 81-82», nous a confié notre interlocuteur. Le commissariat du 22ème, la gendarmerie, les hommes de Zakaria Koné étaient tous mobilisés pour mettre le grappin sous ce fossoyeur de quiétude. Quelques minutes plus tard, Koné Zakaria, rouge de colère, est venu en personne constater de visu les faits. ‘’Je ne peux pas donner les circonstances exactes. Je n’ai pas encore reçu de rapport sur la question. Je ne peux donc pas m’exprimer sur un coup de tête’’, a expliqué le commissaire Bosso du 22ème arrondissement de Angré. Pour l’heure, le restaurateur attend que la devanture de son espace soit dégagée pour le bonheur de ses clients. Mais avant, une bataille des assurances bat son plein.
B.T
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