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Politique Publié le mercredi 27 février 2013 | APA

Cedeao : Sommet des chefs d’Etat à Yamoussoukro, Alassane Ouattara pressenti pour un second mandat (lever de rideau)

© APA Par C I bou T
Sommet de la CEDEAO sur la crise malienne : L’arrivée du président Alassane Ouattara à l’aéroport de Yamoussoukro
Mardi 26 février 2013. Yamoussoukro. Le président en exercice Alassane Ouattara et son épouse présents pour le sommet de la CEDEAO sur la crise malienne.
ABIDJAN - La capitale politique ivoirienne Yamoussoukro (centre, 230 km d’Abidjan) accueille mercredi un sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui devrait consacrer la désignation du président ivoirien Alassane Ouattara pour un second mandat à la tête de l’organisation sous régionale africaine.

Au menu du sommet, la sécurité dans la sous-région marquée par la crise malienne et la transition en Guinée-Bissau, l’examen du rapport du président de la Commission de la CEDEAO et le renouvellement des instances de l’organisation, indique un communiqué du ministère ivoirien des Affaires étrangères.

Selon des sources diplomatiques, "la probabilité est très grande" pour que le président Alassane Ouattara soit reconduit à la tête de la CEDEAO.

Désigné le 17 février 2012 à Abuja (Nigeria) par ses pairs, Alassane Ouattara est accrédité d’un "bilan positif" même si les " vastes chantiers qu’il a conduits ne sont pas achevés", notamment la crise malienne avec la guerre dans le nord du pays contre les groupes islamistes armés et la transition politique en Guinée- Bissau.

"Ce serait un honneur pour la Côte d’Ivoire qu’il soit reconduit", a commenté le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné.

Au total 15 chefs d’Etat et de gouvernement participent au sommet qui a été précédé lundi d’une réunion du Conseil de médiation et de sécurité avec les ministres des Affaires étrangères, de la Sécurité et de l’Intégration africaine.

Il s’agissait pour le Conseil de médiation et de sécurité de " dresser l’état des lieux et proposer des solutions aux questions de l’heure" au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.

A LA RECHERCHE DE 950 MILLIONS DE DOLLARS

Relativement à la guerre au Mali, environ 950 millions de dollars (464,750 milliards de francs CFA) sont nécessaires pour financer les opérations militaires et le renforcement prévu des effectifs africains, a affirmé lundi le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby.

"Il est primordial" que la Force africaine, qui doit à terme assurer "le remplacement progressif" des Forces françaises engagées contre les djihadistes depuis le 11 janvier, "puisse disposer de toutes les ressources nécessaires", a-t-il souligné.

Sur cette "estimation financière globale" de 950 millions de dollars, la conférence des donateurs du 29 janvier à Addis-Abeba a enregistré des promesses de fonds de 455 millions de dollars.

Le chef de la diplomatie ivoirienne a relevé les "résultats satisfaisants" des initiatives pour augmenter l’effectif de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), mobiliser les moyens logistiques et les fonds nécessaires au déploiement " complet" de la Mission.

Selon Charles Koffi Diby, "entre 65% et 70% des effectifs sont actuellement présents".

Initialement de 3.300 hommes, la Force africaine au Mali doit porter son effectif à 8.000 soldats.

Jusque-là, seuls les 1.800 soldats du Tchad déjà déployés au Mali et les troupes du Niger (500 hommes) sont engagés aux côtés des troupes françaises dans l’extrême Nord et le massif des Ifoghas, où des combats ont fait vendredi 116 morts dont 23 dans les rangs de l’armée tchadienne et 93 islamistes armés.

Pour le ministre ivoirien des Affaires étrangères, "le relèvement des effectifs s’impose comme une priorité pour parer à toutes les éventualités", face au risque d’"une guerre asymétrique ou d’usure" menée par les "narco-terroristes" qui semblent avoir opté pour la guérilla.

"L’accompagnement de Nations unies et de toute la communauté internationale est indispensable", a indiqué, pour sa part, le président de la Commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo. "Indispensable non seulement par rapport à l’accélération de la mise à disposition des fonds mais aussi au regard de la nécessité d’accroître les ressources et d’assurer la prise en charge des opérations par les Nations unies", a-t-il expliqué.

Tout en se félicitant de la "reprise des principales villes du Nord Mali", Désiré Kadré Ouédraogo a affirmé que "les enjeux actuels à relever" sont la stabilisation et la sécurisation définitive des zones libérées de même que les conditions pérennes de maintien des troupes au sol.

Le sommet des chefs et de gouvernement de la CEDEAO s’achève jeudi avec la désignation du nouveau président en exercice.
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