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Politique Publié le jeudi 28 février 2013 | Le Patriote

Sommet ordinaire de la CEDEAO à Yamoussoukro / Alassane Ouattara : “L’indispensable solidarité entre nos Etats est devenue une réalité”

© Le Patriote Par DR
Mali : les Chefs d’Etats de la Cedeao réunis à Yamoussoukro
Mercredi 27 février 2013. Les Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis, en sommet, dans la capitale politique ivoirienne pour plancher sur la crise malienne.
Yamoussoukro la lumineuse s’est parée de ses plus belles dorures pour accueillir le sommet de la CEDEAO. Pour ce 42ème sommet ordinaire de l’organisation sous-régionale, ce sont 14 chefs d’Etat qui ont fait le déplacement dans la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Le ballet de cortèges, les concerts des sirènes, les cris de joie des badauds et passants ont meublé toute la matinée des populations de ville natale de Félix Houphouët-Boigny. La cérémonie initialement prévue pour 10 heures, a finalement début à 12 h 20 avec l’arrivée des chefs d’Etat dans la salle des conférences de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la paix. Le ton de ce 42ème sommet extraordinaire a été donné par son président en exercice, Alassane Ouattara. « Nous voici donc au terme d’une année d’exercice des activités de notre organisation. A l’heure du bilan, la rencontre d’aujourd’hui, à laquelle vous avez massivement répondu, symbolise pour nous l’aboutissement d’un cycle d’activités et le point de départ d’une nouvelle impulsion à consacrer au service de nos ambitions communes », a lancé d’entrée le président de la Conférence des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale. Et en terme de bilan, le président Alassane Ouattara a tenu d’abord à faire remarquer ceci : « L’indispensable solidarité entre nos Etats est devenue une réalité palpable ; elle devra guider notre détermination à renforcer les Institutions, la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance dans chacun de nos pays ». Pour le président en exercice de la CEDEAO, les premiers résultats concrets de cette solidarité retrouvée dans l’espace communautaire ouest-africaine sont l’évolution actuelle des deux crises au Mali et en Guinée-Bissau. Pour le Mali, Alassane Ouattara a réitéré ses remerciements à la France dont l’intervention rapide aux côtés de l’armée malienne a permis de freiner l’avancée des terroristes. Pour lui, cette intervention aujourd’hui appuyée par les troupes tchadiennes et de la Mission internationale de Soutien au Mali (MISMA) a permis « d’inverser la courbe dramatique des événements » et de sauver la forme républicaine de l’Etat malien. « Nous enregistrons à cet effet, la libération de la quasi-totalité des villes du nord du Mali et le déploiement continue des effectifs de la MISMA et sa participation aux opérations, en appui aux forces françaises et maliennes », s’est réjoui le président de la République. Alassane Ouattara s’est également réjoui de l’accroissement des effectifs de la MISMA à 8000 hommes dont 73% d’entre eux sont déjà présents au Mali et à plaidé pour que les promesses de fonds obtenus à la conférence des donateurs le 29 janvier dernier à Addis-Abeba, soient respectées pour permettre aux effectifs de la force africaine d’être opérationnels. En ce qui concerne la Guinée Bissau, le président de la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO apprécie la participation du PAIGC, l’ancien parti au pouvoir, au processus de normalisation qui est en cours dans ce pays. « L’objectif doit demeurer l’organisation des élections générales de doter le pays de responsables légitimes seuls capables d’initier les grandes réformes en souffrance depuis plusieurs décennies, notamment dans le domaine de la restructuration de l’armée et de la lutte contre le trafic de drogue », a rappelé le président Ouattara. A sa suite, Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO, est revenu sur la question de transformation de la MISMA en force de maintien de la paix de l’ONU et sur le processus de sortie de crise au Mali qui, pour lui, se fera cette par la tenue d’élections libres et paisibles. A sa suite, le Premier ministre du Maroc, Abdel-Ilah Benkiran, Ramtane Lamamra, au nom de l’Union africaine et Saïd Djinnit, le représentant du secrétaire général des nations unies en Afrique de l’Ouest ont tous plaidé pour une mobilisation de plus en plus accrue contre le narco-terrorisme dans la sous-région et en Afrique. Le sommet s’est ensuite déroulé à huis clos jusque tard dans la nuit. Il se poursuit aujourd’hui avec l’élection du président en exercice de la Conférence, la signature des actes et décisions de la Communauté et la lecture du communiqué final. Ensuite, le président de la République prendra la parole pour son allocution de clôture. Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)
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