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Politique Publié le vendredi 1 mars 2013 | L’intelligent d’Abidjan

42e Sommet ordinaire de la CEDEAO / Alassane Ouattara : ‘‘Nous allons mettre l’accent sur les grands dossiers économiques’’

© L’intelligent d’Abidjan Par C I bou T
42e sommet de la Cedeao : cérémonie de clôture couplée avec le lancement des travaux de construction de l`usine de Biolavicides
Le 42e Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a pris fin hier, jeudi 28 février 2013, dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, avec en prime, la reconduction du Chef de l’Etat ivoirien, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, comme président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Au terme de cette rencontre, le patron de la Sous-région Ouest-africaine a animé une conférence de presse. Où il a décliné ses priorités pour ce second mandat. Ci-dessous sa réaction après le sommet.

Monsieur le président de la Conférence des Chefs d’Etat, vous évoquiez hier, dans votre discours, la question de 8000 soldats de la Misma déployés. Jusqu’à présent, quel est le nombre de soldats déployés au Mali, vu que les nombres diffèrent selon les discours?
La MISMA se déploie quasiment tous les jours. Hier, je vous ai indiqué que nous étions à 73 % du taux de déploiement, vous vous souviendrez également qu’au départ, nous avions un objectif de 3300, auquel il fallait ajouter les 2250 Tchadiens, c’est ce qui donnait le chiffre de 5550. Maintenant nous sommes passés à 8000 soldats et peut-être même que nous irons au-delà. Tout dépend des possibilités de financement. A la date d’aujourd’hui, la MISMA est déployée au 3/4. Ce qui est tout de même une belle performance. Et dans les jours à venir, le déploiement sera fait de manière complète. Puisque nous avions vu avec les pays qui avaient des difficultés de transport des troupes, et que nous avions résolu ces problèmes en marge de notre conférence, le déploiement se fait normalement dans les délais que je considère exceptionnels et nous en sommes très satisfaits.

Dans la crise Bissau-guinéenne, nous avons vu que les belligérants ont contesté le médiateur S.E.M Alpha Condé. Est-ce qu’aujourd’hui, il y a un consensus réel entre les acteurs de cette crise ?

Vous savez que la Cedeao essaie de trouver les meilleures propositions à faire aux Etats. Nous avions mis en place une médiation en son temps, pour le Mali avec le Président Compaoré et le Président nigérian Goodluck Jonathan. Nous avions mis en son temps, un groupe de contact en ce qui concerne la Guinée-Bissau en plus du médiateur. Le Président Alpha Condé m’a assuré dans le papier ce matin, qu’il reprenait de manière active sa participation à la médiation. Il avait été pris pour d’autres raisons, donc pour la Cedeao, il a pris une décision et cette décision s’appliquera.

Vous venez d’être reconduit à la tête de cette Institution pour un an. Quels sont les axes prioritaires pour ce deuxième mandat quand on sait que le premier a été occupé par la crise au Mali et en Guinée-Bissau ?

Je vous remercie parce que vous avez raison. A l’occasion de ma prise de fonction à Abuja en février dernier, j’avais indiqué clairement que mon mandat devait être consacré au renforcement de l’intégration et à encourager le processus politique pour avoir une Sous-région en paix. Evidemment la question de sécurité en Guinée-Bissau et au Mali ont pris le pas sur ces ambitions. Maintenant que ces questions sont à peu près bien engagées en matière de résolution, nous allons nous tourner vers les objectifs économiques et politiques. Comme son nom l’indique, la Cedeao est une Communauté économique. Nous voulons renforcer ce contenu avec le renforcement de la démocratie, de l’Etat de droit dans chacun des pays. Donc la Cedeao s’impliquera beaucoup plus rapidement et directement en matière de processus électoral dans les Etats. Si l’intégration est une priorité nous allons nous atteler à faire en sorte que tous les grands dossiers en matière économique soit le tarif extérieur commun, que ce soit l’APE, que ce soit donc les autres éléments qui sont contenus dans la feuille de route du président de la Commission puissent avoir notre attention de manière plus soutenue pendant ce deuxième mandat.

Propos recueillis par Diallo Harry à Yamoussoukro
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