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Économie Publié le lundi 11 mars 2013 | AIP

Les besoins humanitaires en Côte d’Ivoire estimés à 41 milliards de FCFA en 2013

Abidjan - La Représentante-résidente de la FAO, Marie Noëlle Koyara, au nom du Coordonnateur du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, a procédé lundi, au centre culturel allemand, à Abidjan, au lancement du document compilé des besoins humanitaires en Côte d’Ivoire pour l’année 2013, estimés à 82 millions de dollars, environ 41 milliards de FCFA, en présence du directeur de cabinet du ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant.

Une liste de "85 activités-clef" a été compilée par les humanitaires, selon un plan présentant un budget total de 82 millions de dollars américains, a révélé le chef du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA), Laurette Salima Mokrani.

Commentant ce document intitulé " Côte d’Ivoire 2013 : Besoins humanitaire en phase de transition", elle a indiqué c’est un fruit d’un travail collaboratif entre les agences du système des Nations unies, des ONG nationales et internationales et des partenaires nationaux.

À ce jour, seul 18 % de ces activités sont financés, souligne-t-on.

"Pour consolider les progrès réalisés à ce jour, une réponse adéquate aux besoins résiduels identifiés est essentielle, faute de quoi, les populations les plus vulnérables risquent de retomber en situation de crise d’un point de vue humanitaire", prévient-on.

En dépit de la nette amélioration de la situation en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale, les acteurs humanitaires "constatent que d’importantes poches de vulnérabilité subsistent sur l’ensemble du territoire".

Il s’agit, entre autres, de "la malnutrition, l’insécurité alimentaire, le manque d’accès aux services sociaux de base et les problèmes de protection" qui "demeurent préoccupants par endroit, notamment dans les régions de l’ouest, du sud-ouest, du nord et d’Abidjan".

"Dans ce processus, une attention particulière doit être portée à la préparation aux urgences, à la réduction des risques et au renforcement de la résilience des populations, afin de jeter des bases solides au développement du pays", a indiqué la représentante de Ndolamb Ngokwey qui craint que le contexte d’instabilité qui prévaut ces jours en Afrique de l’ouest n’affecte la Côte d’Ivoire si rien n’est fait.

Tm/kp
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