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Politique Publié le lundi 18 mars 2013 | Le Democrate

Réconciliation nationale - Chrétiens et musulmans montent au créneau

© Le Democrate Par DR
Lancement officiel des journées de prières, de repentance, de réconciliation, d`unité et de paix en Cote d`Ivoire
Samedi 16 mars 2013. Salle Anoumanbo du palais de la culture de Treichville. Le district autonome d`Abidjan et tous les guides religieux accompagnés des fidèles ont procédé au lancement des journées de prières pour la réconciliation et l`unité en Côte d`Ivoire.
Le gouverneur du district autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a exhorté les guide religieux à demander pardon à Dieu en lui confiant la Côte d’Ivoire, pour les fautes commises par les Ivoiriens afin qu’ils redeviennent des frères. A l’occasion du lancement des journées de prières, initiées par les religieux ivoiriens, chrétiens et musulmans sont montés au créneau en prenant des engagements pour favoriser la réconciliation nationale. Intervenant , le gouverneur Beugré Mambé a souhaité que la Côte d’Ivoire devienne un "sanctuaire de la lumière de Dieu".
"Nous sommes réunis pour vous demander de confier notre pays à Dieu, de demander pardon à Dieu pour nos fautes", a déclaré Beugré Mambé en invitant les hommes de Dieu à confier les fils et les filles de ce pays au Seigneur afin qu’ils redeviennent des "frères et sœurs".
Ces journées de prières pour la repentance, la réconciliation, l’unité, la paix et l’amour en Côte d’Ivoire serviront de tribune aux Ivoiriens pour panser les meurtrissures nées des crises sociopolitiques des dix dernières années.
Le représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Bamba Cheik Daniel, a dit tout le soutien du gouvernement à l’initiative des confessions religieuses et assuré que toutes les dispositions seront prises, afin que ces journées s’étendent à l’intérieur du pays.
Il a insisté sur la nécessité de ces journées alors même que des menaces de déstabilisation planent sur le pays.
"C’est en ce moment que les spirituels doivent réagir", a affirmé le directeur de cabinet du ministre d’Etat Hamed Bakayoko.

La communauté musulmane projette de faire 90 jours de prière, à compter du 21 mars, quand les chrétiens se sont engagés dans des jeûnes et des séances de prière tous les vendredis, jusqu’à la fin de l’année prévue pour la fin de ces journées spirituelles, souligne-t-on.
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