Eaux et forêts :Le ministre annonce des mesures pour redynamiser le secteur

En prélude à la journée Mondiale de l’eau instituée chaque 22 mars par les Nations Unies et celle des forêts qui sera commémorée le 21 mars prochain, le ministre des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud Darret a lu une déclaration hier, à son cabinet, au Plateau. Il ressort de cette déclaration que le conseil des ministres a adopté un projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eaux internationaux à des fins autres que la navigation adoptée le 21 Mai 1997 à New York. Celle-ci vise à organiser le partage des ressources liées aux cours d’eaux internationaux entre les Etats frontaliers et à créer un cadre de coopération adapté à la résolution durable des conflits résultant de l’utilisation de ces bassins. Aussi, poursuit le ministre Babaud Darret, un autre décret portant institution de la semaine nationale de l’Eau en Côte d’ivoire, a été adopté en conseil des ministres pour renforcer la prise de conscience des populations sur l’importance stratégique de l’eau pour le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Concernant les forêts, un projet de loi portant révision du code forestier prenant en compte les nouvelles évolutions dans le secteur et la gestion durable sera soumis à l’assemblée nationale. Ce, pour lutter contre toutes formes de criminalités liées à la forêt par le renforcement des dispositions répressives. « Des dispositions seront prises pour sécuriser les forêts classées et les parcs nationaux afin de permettre à ces zones de jouer leur rôle écologique. Parallèlement, un programme ambitieux de reboisement et de réhabilitation des forêts sera également mis en œuvre », a souligné Mathieu Babaud Darret. Avant d’informer sur les états généraux de la forêt et des ressources en eau qui auront lieu dans les prochains mois. Aussi, « cette année, pour la première fois, il a été obtenu des exploitants du bois de Vène, un engagement de reboisement d’au moins trois cent hectares de cette essence chaque année, au dessus du huitième parallèle », a-t-il fait savoir. Le ministre a toutefois invité les opérateurs du bois à s’inscrire dans cette dynamique.

SO