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Politique Publié le mercredi 27 mars 2013 | AFP

La FIDH appelle à accélérer l’enquête sur une tuerie dans l’Ouest ivoirien

© AFP Par IRIN
Humanitaire: camp de refugiés près de Duekoué
ABIDJAN - La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a appelé mercredi à accélérer l’enquête sur une attaque meurtrière perpétrée en juillet 2012 contre un camp de déplacés dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, pour laquelle des soldats sont notamment accusés.

Dans un document intitulé "Une occasion de rendre justice", la FIDH salue les "quelques avancées réalisées par la justice ivoirienne en mars 2013" dans cette affaire, mais appelle à "une accélération de la procédure et des actes d’enquêtes, notamment au regard des besoins de conservation des preuves et de sécurité des acteurs de ce dossier".

Abritant des membres de l’ethnie guéré, considérée comme favorable à l’ancien président Laurent Gbagbo, le camp de déplacés de Nahibly, voisin de la ville de Duékoué et gardé par des éléments de l’ONU, avait été attaqué le 20 juillet 2012 par des jeunes appuyés par des militaires ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) et des "dozo", chasseurs traditionnels servant de supplétifs, selon les témoins.

Sept corps avaient été retrouvés dans le camp mais le bilan est beaucoup plus lourd en raison de la disparition de "plusieurs dizaines" de personnes et de cas d’exécutions sommaires, souligne la FIDH, partie civile avec la Lidho et le Midh, deux ONG ivoiriennes de défense des droits de l’Homme.

Un charnier contenant six corps avait été découvert en octobre 2012.
La FIDH salue le fait que le juge d’instruction se soit rendu la semaine dernière sur les lieux des 11 autres "fosses communes présumées", après avoir entendu plusieurs familles de victimes.

Après ces "avancées", "il devient urgent de procéder aux exhumations des fosses communes identifiées", insiste l’ONG, saluant la "volonté" du régime du président Alassane Ouattara d’avancer sur ce dossier.

"Il est aussi primordial que les auteurs présumés de ces crimes soient
entendus et le cas échéant poursuivis dans les meilleurs délais", au nom de la
"lutte contre l’impunité", conclut-elle.

Instable depuis des années, l’Ouest a été la région la plus meurtrie durant
la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.
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