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Société Publié le jeudi 28 mars 2013 | Boigny Express

Un Pape progressiste !!!

Avant l’élection du Pape François toutes les hypothèses étaient émises et toutes les supputations faites quant au visage que devait prendre le futur Pape pour répondre à l’attente des fidèles. Et de rappeler le progressiste archevêque de Canterburry, le chef de l’Eglise anglicane qui a résolu d’épouser l’air du temps, c'est-à-dire la fameuse évolution( ?) de la société et des mœurs.

J’ai ainsi écouté sur une de ces radios du monde ce qu’étaient censés vouloir selon deux dames, les fidèles catholiques de leur chef, le Pape, l’évêque de Rome. Pour ces dames, trop de textes, trop de traditions, trop de pratiques existent au sein de l’Eglise Catholique que le nouveau Pape doit impérativement changer si l’Eglise Catholique veut se donner une chance de survie. Pèle mêle, elles citaient le mariage des prêtres, l’ordination des femmes prêtres, l’autorisation des couples divorcés après un mariage religieux et remariés de prendre la communion et surtout l’admission du mariage pour tous, en d’autres termes, le mariage homosexuel. Si le nouveau Pape remplissait ces conditions, nul doute que l’Europe en particulier et l’Occident en général, reviendraient vers cette église trop adepte d’exclusion. Concernant le mariage des prêtres, on a eu beau leur dire que les prêtres catholiques orientaux étaient mariés et que par ailleurs, le mariage, autorisé dans certaines confessions chrétiennes n’entrainaient nullement un afflux de guides ni de fidèles et que le problème se trouvait ailleurs ; rien n’y faisait. Il fallait autoriser le mariage des prêtes et c’est tout ! Concernant les couples divorcés et remariés, la position de l’Eglise découlait des paroles même de notre Seigneur et revenir sur ces paroles n’était aucunement un jeu d’enfant où on pouvait faire n’importe quoi. Dans tous les cas, l’Eglise est guidée par l’Esprit Saint qui inspirera le moment venu le choix à faire en la matière et s’il faut revenir sur les mesures arrêtées par Jésus-Christ, l’Esprit orientera l’Eglise sur le choix à faire. S’agissant du fameux mariage des homosexuels, toutes les sociétés au monde bannissent cette pratique qui n’a cessé d’être une déviation sexuelle en Occident que depuis une cinquantaine d’années. Par ailleurs, aucune religion qui se prend au sérieux ne peut se permettre d’autoriser une pratique qui est notoirement contre nature. De façon très nette, le Lévitique est sans équivoque : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination. » et plus loin « L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux. » Sans aller jusqu’à mettre à mort les homosexuels, il est donc impossible à l’Eglise Catholique de prendre la Bible comme une carte sur laquelle on ferait le choix qu’on veut et non un menu qui s’impose à celui qui embrasse la loi chrétienne. D’ailleurs, de tout ce qui vient d’être dit, je ne vois pas où se trouve ce progrès sans l’adoption duquel un déluge de souffre et de feu tomberait sur l’Eglise Catholique. Ce qu’il y a de fantastique en Occident, c’est ce que toutes les marques, tous les signes de décadence sont considérés par certains comme des marques de progrès. Aujourd’hui, le propre de l’Occident est d’enfreindre tous les interdits parce qu’on estime que ce qui est interdit est forcément bon ! Et c’est ce laxisme exacerbé qui aboutit à des sociétés sans repères que l’Occident refuse de prendre en compte. On n’ose plus contrarier un enfant au motif que l’enfant est roi et au final, on produit des êtres sans éducation et sans aucun respect pour qui que ce soit, ni de l’ainé, ni du vieillard considéré comme encombrant et vite parqué dans un asile, ni naturellement le sacré parce que tout étant produit par l’homme, il est hors de question d’attribuer quelque chose à un quelconque être supérieur. Avant Vatican II, le prétexte pour justifier la désaffection à l’endroit de la foi chrétienne et surtout de l’Eglise Catholique c’était le Latin. Tout était en latin et on n’y comprenait rien. Et pourtant tous les missels, tous les ouvrages dédiés aux assemblées comportaient, en face de la page latine, une page comportant la traduction du texte dans la langue voulue. Bref, Vatican II permit que tout soit dit dans la langue du pays. Loin d’attirer vers l’Eglise cette foule de fidèles supposés chassés par le latin, la laïcisation de la société alla et va plutôt en s’accentuant. Il n’est un secret pour personne que les Eglises en Occident souffrent cruellement d’un manque de prêtres et de fidèles. On remarque d’ailleurs que ceux qui sont constamment en train d’exiger une sorte d’aggiornamento de l’Eglise Catholique qui prendrait en compte leurs fantasmes et leurs lubies ne connaissent même pas le chemin pour se rendre dans une Eglise ! Il faut critiquer pour critiquer et on finira peut-être par avoir gain de cause. Je me souviens que lors de la visite de sa Sainteté Benoit XVI en Afrique, nombre de journalistes étaient outrés de voir et d’entendre le Pape dire la messe en latin alors que les fidèles, qui avaient fait le plein des stades où se célébraient les messes y trouvaient leur compte. « Habemus hodie papam. » Nous avons maintenant un pape et il s’appelle François. Je ne crois pas qu’il tournera le dos aux principes sacrés de la Bible, ni à la morale pour que certains voient en lui un pape progressiste qui ne leur fera pourtant pas franchir les porches d’une église.

Maximus Léo
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