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Politique Publié le lundi 1 avril 2013 | Xinhua

Côte d’Ivoire: identification des ex-combattants "Dozo" pour "éviter des dérives sécuritaires"

© Xinhua
Des dozos à Abobo pour un meeting
Traditional hunters (or Dozo) sit with their guns as they attend their first annual meeting at Abobo, in Abidjan July 25, 2011. Typically traditional hunters from the north, many of the Dozo joined forces with pro-Ouattara soldiers belonging to the Republican Forces of Ivory Coast (FRCI), against troops loyal to former President Laurent Gbagbo during the post electoral crisis.
ABIDJAN, Le gouvernement ivoirien envisage une identification des ex-combattants nordistes "Dozo" qui avaient pris part aux affrontements post-électoraux dans le pays, afin d'éviter "des dérives sécuritaires", a appris Xinhua dimanche de source officielle.

Pour le directeur de cabinet du ministre ivoirien en charge de la sécurité Daniel Bamba Cheick, les autorités entendent par cette opération de recensement mettre de l'ordre au sein de la confrérie Dozo considérée par certains comme une milice tribale à la solde du pouvoir.

"Il n'est pas normal que dans un pays l'on trouve des hommes en armes ne relevant d'aucune autorité. Il y a lieu de mettre en place une organisation, et ceux qui ne vont pas se conformer à la réglementation seront traités comme des bandits", a prévenu M. Bamba Cheick.

De nombreux chasseurs traditionnels Dozo venus du nord du pays avaient combattu aux côtés des forces pro-Ouattara comme supplétifs contre les forces pro-Gbagbo au plus fort de la crise post-électorale.

Après l'offensive et la victoire du camp Ouattara, ces ex- combattants se sont installés dans plusieurs villes du pays où ils constituent des forces autonomes.

Le nombre de ces hommes armés est estimé à 120 000 répartis sur l'ensemble du territoire, et ce phénomène créé souvent la polémique.

Leur présence est parfois décriée par certains habitants qui leur reprochent de commettre des exactions et de se substituer aux forces légales que sont la police et la gendarmerie.

D'autres habitants en revanche apprécient l'action des ex- combattants Dozo, faisant état de leur bravoure sur le plan de la lutte contre l'insécurité.

Pour les autorités ivoiriennes, il n'y a pas lieu de dissoudre les Dozo mais de les organiser pour qu'ils exercent dans un cadre légal, et également pour éviter des intrusions dans leurs rangs.
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