x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 18 avril 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Candidat indépendant à Bangolo / Amos Béonaho parle de son rêve pour sa ville natale : ‘‘Je viens avec un fonds de 100 millions et le projet Bangolo ville nouvelle avec 100 villas’’

L’ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) est dans la course aux municipales chez lui à Bangolo (Ouest, région du Guémon). Habitué à la critique, le journaliste veut s’essayer à la politique de développement. Il veut aussi être critiqué en tant que maire. Pour le moment, le candidat s’ouvre à L’IA et parle de son ambition.

Amos Béhonaho, vous êtes candidat aux municipales à Bangolo, mais avant même votre candidature, vous vous étiez déjà présenté comme le candidat naturel de cette commune au cours d’une cérémonie. Quelle signification revêtait la formule ‘’candidat naturel’’ ?
Je suis Amos Béonaho, candidat tête de la liste ‘’Union, Changement, développement’’. J’ai parlé de ‘’candidat naturel’’, parce que notre candidature a été suscitée par les populations de Bangolo. Les forces vives des populations, notamment, les jeunes et les femmes nous ont demandé de venir prendre les rênes de cette commune qui est dans une léthargie totale. Et vu la gestion qui n’est pas à la hauteur des attentes de la population, il nous a été demandé de nous présenter. Candidat naturel, parce que nous sommes fils de Bangolo, bien sûr comme les autres, nous connaissons Bangolo et Bangolo nous connaît. Nous avons les clefs pour résoudre les problèmes des populations à travers un programme de développement socioéconomique local pour faire reculer la pauvreté, pour permettre aux jeunes de Bangolo de retrouver l’espoir d’une vie meilleure, d’une cité belle et digne de ce que devait être Bangolo.

Très souvent, les candidats que nous rencontrons disent la même chose à peu près, qu’est ce qui n’a pas marché à Bangolo que vous voulez changer ?
Le constat, c’est que Bangolo ne ressemble pas à une ville. Bangolo est aujourd’hui tout sauf une ville. Il y a la brousse partout et il n’y a pas de route dans la ville. C’est l’une des rares villes où il n’y a pas de terrain de football. Il y a l’électrification qui fait défaut, il y a la jeunesse qui est désemparée, il n’y a pas d’emploi et d’ouverture. Il n’y a pas de structures de micro finance, il n’y a pas de banque, il n’y a rien. Bangolo est comme un gros village et Bangolo a reculé. Il y a des projets qui ont été initiés par l’ex-maire élu, paix à son âme. Notamment, le nouveau marché, l’hôtel de ville, la préfecture et un certains nombre d’infrastructures qui ont été construites dans un nouveau quartier de Bangolo, mais, qui ont été abandonnés et sont tombés en ruine. Donc, aujourd’hui, Bangolo n’a pas de marché digne de ce nom. Bangolo n’est pas une ville où il y a le minimum d’infrastructures dignes d’une cité.

Et, c’est ce gros village que vous voulez réveiller ? Avec quel nouveau management et quels moyens ?
Bangolo était une ville où il faisait bon vivre même quand il n’y avait pas de mairie. C’était une ville qui était propre où il y avait des routes pour aller d’un quartier à l’autre. C’est vrai qu’il y a eu la guerre et la région a payé le plus lourd tribut. C’est l’une des raisons fondamentales mais ça n’explique pas tout. Donc, c’est une question de management. Il y a des choses qui ne demandent pas forcément des moyens. Il y avait une gestion opaque et un manque de transparence. Les principes de bonne gouvernance étaient foulés aux pieds. Il faut une gestion participative des populations, il faut la bonne gouvernance et la transparence. Il faut mettre l’accent sur la cohésion, c’est pourquoi notre liste s’appelle ‘’Union-Changement-Développement’’. C’est tout un programme. Nous voulons opérer un changement par rapport à toutes les critiques que nous avons faites dans la gestion de cette cité. J’ai été élu en 2001 sur une liste en tant que conseiller municipal et puis j’ai démissionné pour aller me présenter parce que je voulais être président de l’Unjci. Donc, moins de deux ans après, je suis parti de ce conseil.

S’il était élu, le grand rêve de Amos Béonaho, son projet immédiat pour Bangolo, c’est quoi?
C’est plutôt des projets immédiats. C’est d’abord le fonds de 100 millions où les jeunes et les femmes viendront puiser pour réaliser des projets qui vont générer des emplois. C’est ensuite le projet Bangolo ville nouvelle avec 100 villas, c’est le marché moderne, c’est le complexe sportif et c’est le lycée polyvalent avec un centre de formation et un centre sport, études. C’est la sécurité à Bangolo, c’est la paix, la joie de vivre, c’est une radio de proximité, Radio Bangolo pour créer la cohésion sociale.

Quel genre de candidat est Amos Béhonaho pour Bangolo?
Je suis le candidat de l’ouverture, le candidat de la réconciliation.

Et quel genre de maire s’il était élu ?
Si je suis élu maire, ce sera toujours le maire de l’union, le maire du changement et le maire du développement. C’est à juste titre que nous avons choisi pour slogan : ‘’C’est le moment et le bon choix pour Bangolo’’.

Par S.Debailly (coll.: L. Barro)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ