Le secteur agricole fait partie des priorités du gouvernement ivoirien. Cette entité qui occupe plus des 2/3 de la population active et contribue pour plus de 40 % au PIB, figure en bonne place, à la fois, dans le Plan National de Développement (PND) 2012-2015, cadre de référence de l’action administrative et des politiques économiques et sociales et dans le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA). En consacrant au moins 10% du budget national par an à l’Agriculture et 30 % de cette allocation agricole à l’élevage, le Gouvernement entend sortir le pays de la dépendance en matière de protéines animales. Le relevant, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, représentant le Président de la République, hier à l’Hôtel Ivoire, lors de la 9ème Conférence des ministres en charge des ressources animales, a salué les résultats «encourageants» enregistrés en 2012.
En effet, le taux de croissance nationale a été relevé à 8,6 % contre une prévision de 8,1%. Selon le ministre d’Etat, ces résultats sont le fruit de nombreux efforts en matière de réformes économiques, financières et sectorielles consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire et soutenus par la communauté financière internationale. Cependant, a fait remarquer Hamed Bakayoko, l’objectif visé est d’arriver à une croissance à deux chiffres à l’horizon 2014-2015, conformément aux prévisions du PND. Pour lui, ce dynamisme devra venir de la performance des secteurs à forte potentialité, notamment grâce aux réformes mises en œuvre dans les secteurs agricole et l’énergie, dans l’amélioration de la gouvernance et de l’environnement des affaires et de la relance de l’investissement. «Le financement de ces investissements s’appuiera dans une large mesure sur les retombées positives de l’allègement de la dette extérieure, issues du point d’achèvement de l’initiative PPTE», a-t-il fait savoir.
S’appuyant sur le thème de la Conférence, «Investir dans l’élevage pour accélérer l’intégration régionale et la prospérité en Afrique, dans le contexte de la renaissance africaine», le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a exhorté les pays africains à une coopération sans faille afin d’éradiquer les maladies animales transfrontalières et les zoonoses endémiques qui constituent une « menace constante » pour l’élevage en Afrique. « Je reste convaincu que l’intégration régionale est primordiale pour créer un environnement stable sur notre continent et nous permettra de lutter contre les grandes pandémies et le réchauffement climatique », a-t-il souligné. Intervenant à ce sujet, le ministre des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné que le financement de l’élevage par les États africains, ainsi que la gouvernance des services vétérinaires pour une lutte coordonnée contre les maladies animales transfrontalières (MAT), aidera le développement et la promotion du secteur des ressources animales et halieutiques dans l’Union.
Car dira-t-il, «l’élevage se présente, aujourd’hui, comme un secteur stratégique voire un indice de développement destiné à améliorer sa contribution à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique durable. » A l’initiative du Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA), la 9ème conférence a pour objectif d’apporter un appui stratégique à la sécurité alimentaire par le développement de l’élevage. En attendant, la fin de ces assises auxquelles prennent part une trentaine d’Etats africains, aujourd’hui, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a été élu, pour deux ans, président du comité de pilotage de l’UA-BIRA.
Sogona Sidibé
En effet, le taux de croissance nationale a été relevé à 8,6 % contre une prévision de 8,1%. Selon le ministre d’Etat, ces résultats sont le fruit de nombreux efforts en matière de réformes économiques, financières et sectorielles consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire et soutenus par la communauté financière internationale. Cependant, a fait remarquer Hamed Bakayoko, l’objectif visé est d’arriver à une croissance à deux chiffres à l’horizon 2014-2015, conformément aux prévisions du PND. Pour lui, ce dynamisme devra venir de la performance des secteurs à forte potentialité, notamment grâce aux réformes mises en œuvre dans les secteurs agricole et l’énergie, dans l’amélioration de la gouvernance et de l’environnement des affaires et de la relance de l’investissement. «Le financement de ces investissements s’appuiera dans une large mesure sur les retombées positives de l’allègement de la dette extérieure, issues du point d’achèvement de l’initiative PPTE», a-t-il fait savoir.
S’appuyant sur le thème de la Conférence, «Investir dans l’élevage pour accélérer l’intégration régionale et la prospérité en Afrique, dans le contexte de la renaissance africaine», le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a exhorté les pays africains à une coopération sans faille afin d’éradiquer les maladies animales transfrontalières et les zoonoses endémiques qui constituent une « menace constante » pour l’élevage en Afrique. « Je reste convaincu que l’intégration régionale est primordiale pour créer un environnement stable sur notre continent et nous permettra de lutter contre les grandes pandémies et le réchauffement climatique », a-t-il souligné. Intervenant à ce sujet, le ministre des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné que le financement de l’élevage par les États africains, ainsi que la gouvernance des services vétérinaires pour une lutte coordonnée contre les maladies animales transfrontalières (MAT), aidera le développement et la promotion du secteur des ressources animales et halieutiques dans l’Union.
Car dira-t-il, «l’élevage se présente, aujourd’hui, comme un secteur stratégique voire un indice de développement destiné à améliorer sa contribution à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique durable. » A l’initiative du Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA), la 9ème conférence a pour objectif d’apporter un appui stratégique à la sécurité alimentaire par le développement de l’élevage. En attendant, la fin de ces assises auxquelles prennent part une trentaine d’Etats africains, aujourd’hui, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a été élu, pour deux ans, président du comité de pilotage de l’UA-BIRA.
Sogona Sidibé
