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Politique Publié le jeudi 25 avril 2013 | Le Patriote

Bouake - Les démobilisés réclament la libération de leur porte-parole

Les ex-combattants démobilisés ont pris d’assaut hier, la préfecture de Bouaké pour, disent-ils, exiger la libération de leur porte-parole, Koné Youssouf, enlevé la veille par des individus non encore identifiés. Assurant son intérim, Kaba Sory, a indiqué que c’est dans la soirée du mardi, aux environs de 18heures que le Koné Issouf, a été enlevé par deux individus armés en civils près de la gare de Béoumi, sis au quartier Koko. ‘‘A bord d’un véhicule de type 4X4, vitres teintées, les ravisseurs étaient armés de deux kalachnikovs et de deux pistolets automatiques’’, a fait savoir Kaba Sory. Avant d’ajouter que, de sources concordantes, leur camarade serait détenu au troisième bataillon. Les manifestants disent ne pas comprendre le sens de cet enlèvement dans la mesure où les ministres Paul Koffi Koffi et Hamed Bakayoko sont attendus aujourd’hui à Bouaké pour des négociations en vue de trouver des solutions à leur situation .Par ailleurs, ils ont menacé de prendre à nouveau les corridors si la libération de leur camarade ne se fait pas incessamment .Aussi, soupçonnent ils les hommes de Chérif Ousmane d’être à la base de cet enlèvement. Toute chose que ce dernier aurait démentie, selon le sous-préfet de Brobo. ‘‘Nous exigeons sa libération sans condition sans conditions sinon nous irons le faire de force et prendre à nouveau les corridors’’, ont-ils menacé .A la suite d’une rencontre, le représentant du préfet de Bouaké a fait savoir que tout est mis en ?uvre pour que leur camarade soit retrouve. Il leur a demandé de faire confiance au Président de la République et aux différents ministres en charge de la question des démobilisés ainsi qu’à l’ADDR. ‘‘Personne ne sera laissé pour compte. Mais nous allons toujours négocier pour que les ex combattants démobilisés renoncent à leur volonté de créer des incidents en allant bloquer les corridors. Ce n’est pas la solution car nous mettons tout en ?uvre pour rassurer nos jeunes gens. On peut plus faire les choses à la violence’’, a indiqué Djandé Lorng avant d’inviter les populations à garder leur calme car des dispositions sécuritaires sont prises pour assurer leur quiétude. Mais les ex combattants démobilisés disent faire de la libération de leur porte-parole le préalable à toute négociation.
Coulibaly Souleymane, correspondant

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