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Politique Publié le dimanche 28 avril 2013 | AFP

D’ex chefs de guerre ivoiriens accusés par l’ONU de piller les ressources nationales

© AFP Par Gendarmerie nationale
Lutte contre la fraude: Importante saisie de cacao par la gendarmerie nationale
Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 juillet dernier, par un coup de fil anonyme, le préfet d’Aboisso est informé de la présence de deux camions chargés de fèves de cacao en direction du Ghana
NEW YORK (Nations unies) - Des chefs de guerre de l’ancienne rébellion ivoirienne ralliée au président Alassane Ouattara se livrent à un pillage du cacao et autres ressources du pays qui leur rapporte des centaines de millions de dollars, dénonce dimanche un rapport d’experts
des Nations unies. Les chefs des milices des Forces nouvelles qui ont choisi le camp de M. Ouattarra contre son rival l’ex président Laurent Gbagbo dans l’affrontement post-électoral de 2010-11 forment "un réseau militaro-économique" tirant profit de la contrebande et d’un système de taxation parallèle, selon le rapport au Conseil de sécurité des experts chargés de vérifier l’application de l’embargo sur les armes à destination de la Côte d’Ivoire. Ces chefs militaires ont été intégrés dans l’armée régulière "sans que les commandants aient abandonné leur activités économiques prédatrices sur le mode de seigneurs de la guerre, qu’ils ont aujourd’hui étendues à l’ensemble du territoire ivoirien", selon le texte. La Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial de cacao mais, pendant la saison 2011-2012, la contrebande a concerné 153.000 tonnes sur un total de 1,47 million de tonnes, essentiellement via le Ghana, précise le rapport citant des chiffres gouvernementaux. La perte a été estimée à 400 millions de dollars, ajoutent les experts. Autre exemple cité: un tiers de la production nationale de 450.000 tonnes de noix de cajou a également été victime de la contrebande. Le document chiffre le manque à gagner à quelque 130 millions de dollars pour le deuxième producteur mondial de noix de cajou. Les experts dont le mandat a été renouvelé par le Conseil de sécurité la semaine dernière font également part de leurs soupçons concernant le commerce de l’or, des diamants, du coton, du bois et d’autres ressources.
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