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Politique Publié le lundi 29 avril 2013 | APA

Les radicaux pro-Gbagbo déterminés à renverser par les armes Alassane Ouattara (Rapport ONU)

© APA Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
Abidjan (Côte d’Ivoires)
Des groupes radicaux pro-Gbagbo en exil, sont déterminés à renverser par les armes l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara, révèle le dernier rapport des experts des Nations Unies chargés de vérifier l’embargo sur les armes et les diamants en Côte d’Ivoire.

Ce rapport de 300 pages précise que le ‘’potentiel déstabilisateur’’ a baissé mais que la menace ‘’perdure’’, car explique-t-on, les pro-Gbagbo se seraient réorganisés en octobre dernier en cinq factions pour combattre les nouvelles autorités ivoiriennes.

Le groupe d’experts de l’ONU cite au nombre des meneurs de ces actions le colonel Alphonse Gouanou, Damana Pickas l’un des représentants du camp Gbagbo au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) au moment de la présidentielle d’octobre et de novembre 2010.

Amara Touré le dernier ministre du commerce de Laurent Gbagbo ainsi que le Commandant Jean Noeël Abehi arrêté au Ghana et extradé à Abidjan, figurent également sur cette liste.

Les experts onusiens avaient déjà publié il y a six mois, un rapport faisant état de ce que des pro-Gbagbo exilés étaient rentrés en contact avec des groupes islamistes du Nord Mali, notamment, Ansar Dine.

Le rapport met également en relief des informations ‘’fiables’’ sur des contacts établis en août 2012 entre des chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume Kigbafori Soro, le président de l’Assemblée nationale, au moment de l’attaque du camp d’Akouédo d’Abidjan.

M. Soro était monté en première ligne pour ‘’étouffer’’ ces velléités de déstabilisation du nouveau régime ivoirien.

Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) avaient été régulièrement attaquées à partir du mois d’août 2012, à Abidjan et dans certaines localités de l’intérieur du pays par des ‘’assaillants’’. Ces attaques ont fait une vingtaine de morts.

Enfin, le rapport dénonce des ‘’trafics juteux’’ auxquels se livrent des hauts gradés de l’armée ivoirienne, notamment des ex-Chefs de guerre de l’ancienne rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles.
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