ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a déclaré lundi attendre "des preuves" après la publication d’un rapport d’experts de l’ONU accusant d’anciens chefs rebelles désormais cadres de l’armée de se livrer au pillage du cacao et d’autres ressources du pays.
"Nous ne sommes pas fermés à toutes les dénonciations", a indiqué le ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Gnénéma Coulibaly, lors d’une conférence de presse.
"Si l’ONU constate qu’il y a des preuves contre des personnes qui seraient impliquées dans des trafics, nous ne sommes que disposés à recevoir ces preuves et à mener des investigations", a-t-il affirmé.
Le gouvernement "ne protège personne" et "ne protégera pas quelqu’un qui vole. Si on nous dit +celui-là a volé et voici les preuves+, nous le poursuivrons", a-t-il insisté.
Un rapport d’experts des Nations unies publié la semaine dernière accuse d’anciens chefs rebelles, nommés à des postes de responsabilité dans l’armée depuis deux ans, de continuer à piller les ressources du pays dans leurs nouvelles fonctions. Ces détournements leur rapporteraient des centaines de millions de dollars, notamment grâce au cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.
L’ex-rébellion qui contrôlait le nord du pays depuis 2002 a aidé le président Alassane Ouattara à s’installer au pouvoir à l’issue de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts après le refus de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo de céder le pouvoir.
ck/tmo/hm
"Nous ne sommes pas fermés à toutes les dénonciations", a indiqué le ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Gnénéma Coulibaly, lors d’une conférence de presse.
"Si l’ONU constate qu’il y a des preuves contre des personnes qui seraient impliquées dans des trafics, nous ne sommes que disposés à recevoir ces preuves et à mener des investigations", a-t-il affirmé.
Le gouvernement "ne protège personne" et "ne protégera pas quelqu’un qui vole. Si on nous dit +celui-là a volé et voici les preuves+, nous le poursuivrons", a-t-il insisté.
Un rapport d’experts des Nations unies publié la semaine dernière accuse d’anciens chefs rebelles, nommés à des postes de responsabilité dans l’armée depuis deux ans, de continuer à piller les ressources du pays dans leurs nouvelles fonctions. Ces détournements leur rapporteraient des centaines de millions de dollars, notamment grâce au cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.
L’ex-rébellion qui contrôlait le nord du pays depuis 2002 a aidé le président Alassane Ouattara à s’installer au pouvoir à l’issue de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts après le refus de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo de céder le pouvoir.
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