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Politique Publié le vendredi 3 mai 2013 | APA

La justice ivoirienne condamne deux soldats pro-Ouattara

© APA Par Prisca
Tribunal militaire : Ange Kessy anime un point de presse avant l`ouverture des procès liés aux crimes commis pendant la crise post-électorale.
Vendredi 07 septembre 2012. Abidjan. Le tribunal militaire annonce l`ouverture de nouveaux procès de militaires impliqués dans des crimes commis pendant la crise post-électorale, procès qui debuterons le 18 septembre prochain.
APA-Abidjan - Deux soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) proches du président Alassane Ouattara, accusés de meurtre ont été condamnés jeudi par le tribunal militaire d'Abidjan, à dix ans et sept ans de prison ferme.

Selon le tribunal militaire, Doumbia Amara, alors chef de sécurité à Vavoua dans le Centre-Ouest, et Daouda Bazémon co-auteurs des crimes de meurtres et de tentatives de meurtres, ont été reconnus coupables du meurtre d'au moins cinq personnes, intervenu le 18 décembre 2011 dans la ville de Vavoua, jadis contrôlée par l'ex rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles. Les cinq autres poursuivis ont été acquittés.

A l'ouverture le 11 avril dernier de ce procès, le premier du genre depuis la création des FRCI après la fin de la crise post électorale, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi avait indiqué que ces soldats étaient également poursuivis pour exactions et violations graves des droits humains sur la population civile.

‘'Il n'y a pas de justice à deux vitesses'' s'était-il défendu, insistant qu'il ‘'n'y a plus d'impunité''.

‘'Tous les faits constituant des délits, crimes et contraventions à la loi pénale seront poursuivis, leurs auteurs recherchés et jugés conformément à la loi'', avait avertit le procureur militaire. Seulement, avait-il invité, ''il faut de la patience car nous sommes en matière judiciaire''.

L'ONG de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW) a reproché au gouvernement ivoirien de n'avoir pas encore honoré sa promesse de réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes internationaux graves, après les violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont fait plus de 3.000 morts.

L'organisation de défense des droits humains avait également reproché à la Cour pénale internationale (CPI) de légitimer la mise en place d'une justice partiale contre l'ex-président Gbagbo et ses proches en Côte d'Ivoire.

LS/APA
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