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Société Publié le lundi 6 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Journée internationale de la sage-femme / Mme Gnionsahé Hélène (SG du Synsfi) : ‘‘Voici pourquoi on nous accuse de tous les maux’’

En prélude à la Journée internationale de la sage-femme qui se tient chaque 5 mai, le Syndicat national des sages-femmes ivoiriennes (Synsfi) a organisé le samedi 4 mai 2013, à la Bourse du Travail de Treichville, un déjeuner en l’honneur de ces membres. A cette occasion, Mme Gnionsahé Hélène, SG du Synsfi, a indiqué les objectifs de cette commémoration (officielle à Bouaké) pour le pays. Selon elle, il s’agit d’abord pour les sages-femmes de se réunir et de faire le bilan des travaux dans toutes les structures sanitaires du pays et le bilan sur les exigences des Nations Unies à savoir : «sauver la parturiente et son enfant lors de l’accouchement». Pour Mme Gnionsahié, une seule méthode, «être l’amie de la femme enceinte, de l’accouchée et du couple». Elle a dit comprendre les préjugés qui collent à leur corporation. Mauvais accueil, colère, manque de tact, etc. sont selon elle, les allégations dont sont victimes les sages-femmes. «Mais nous travaillons à faire changer les choses. Mais ce que ne sait pas le grand public, c’est ce que les sages-femmes n’ont pas les meilleures conditions de vie et de travail. Avec un salaire de moins de 100.000 FCFA, une stagnation du profil de carrière. Ajouté à cela, les pleurs, les cris des parturientes et cela, tout le temps, des consœurs peuvent craquer », justifie Mme Gnionsahé. Parlant des conditions de travail, la SG du Synsfi a souligné qu’à la différence de ce qui se fait dans la sous-région où les sages-femmes exercent avec des gants de révision utérine (montant jusqu’à l’épaule), celles de Côte d’Ivoire en sont encore avec des gants se limitant aux poignets. « Les risques de transmission du virus du Vih à la mère, à son bébé et à l’accoucheuse sont très élevés en Côte d’Ivoire», dénonce-t-elle. Ce sont ces situations qui entraînent souvent les grèves et des accusations de rackets dans la corporation, affirme-t-elle. L’occasion est donc belle, pour poser tous ces problèmes aux autorités afin qu’une amélioration sensible soit portée à leurs conditions de vie et de travail, espère Mme Gnionsahé.

Olivier Guédé
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