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Sport Publié le vendredi 10 mai 2013 | Notre Voie

Conseil d’administration de l’Africa sport d’Abidjan / Koné Cheick Oumar : « Ce qui s’est passé est une vraie forfaiture »

© Notre Voie Par DR
Koné Cheick Oumar, président du Conseil d’administration de l’Africa Sports d’Abidjan
«Je n’ai jamais convoqué le conseil d’administration du 3 mai 2013 de l’Africa sports »
« Cette rencontre du 3 mai a été convoquée par Me Cheickna Sylla, président honoraire de l’Africa sports, et non par Koné Cheick Oumar, PCA. Selon nos textes, le seul habilité à le faire, c’est le président du Conseil d’administration. Ce qui s’est passé est un putsch. Mais ils ne réussiront pas l’Africa ne veut plus qu’on lui colle cette image de club instable. Le club est au laboratoire parce qu’il veut se construire, se développer et nous nous battons pour cela.
Je ne suis pas à ma première crise. La particularité de celle- ci est qu’elle est provoquée par des gens auxquels l’on n’a jamais pensé. Il s’agit de Me Cheickna Sylla et d’Alexis Vagba qui sont vraisemblablement à la base des crises antérieures. C’est Me Cheickna Sylla qui a convoqué et présidé le conseil d’administration du 3 mai dernier. Ils disent que c’est moi qui ai convoqué ledit conseil. Je ne l’ai jamais convoqué. Ce qui s’est passé est une vraie forfaiture », soutient Koné Cheick Oumar lors d’un entretien à nous accordé.
Il s’insurge contre le fait qu’il n’a jamais reçu un quelconque document officiel l’informant de la tenue d’un conseil d’administration. Il soutient avoir eu connaissance du coup grâce à un document qu’il a ramassé, selon lui, à l’hôtel de l’entraîneur à qui Alexis Vagba et autres ont fait savoir qu’ils étaient désormais les nouveaux maîtres des lieux.
Koné Cheick Oumar affirme qu’il ne pouvait recevoir le fameux document qu’il qualifie d’illégal. Il indique également que sa signature a été falsifiée et que qu’un cachet parallèle a été fabriqué pour servir d’autres causes. Les bénéficiaires de cette forfaiture s’appellent, à l’en croire, Alexis Vagba, Imad Zarour et Paul Gogoua. Ce sont des faussaires connus.
Justification des sanctions prises à l’encontre de certains dirigeants
Suite au conseil d’administration tenu en son domicile le 5 mai dernier, Koné Cheick Oumar a pris des sanctions contre certains dirigeants. Elles vont de la suspension aux poursuites pénales. Et il s’en explique.
« Quand il y a de mauvais grains dans votre maison, il faut les en extraire. Les décisions que j’ai prises se justifient parce que l’Africa veut rattraper le temps perdu. Il faut en finir avec les crises à répétition. Il faut en finir avec cette culture qui consiste à changer continuellement les présidents.
Quand je suis arrivé à la tête du conseil d’administration, j’ai dit, je vais convoquer tous les anciens présidents pour leur demander pardon, leur demander de verser de l’eau pour que l’Africa avance. Parce qu’en réalité, ils ont gardé une dent contre le club. Ils se sont saignés, certains ont même vendu leurs biens pour que l’Africa sports vive parce que les Membres associés n’ont pas eu l’habitude de cotiser. On va commencer à leur donner cette habitude.

«C’est une tempête dans un ver d’eau »
En dépit de la situation qui prévaut actuellement, Koné Cheick Oumar reste serein. Il consent volontiers que ce qui passe est une tempête dans un verre d’eau. « Vous savez, dès que les gens piétinent les textes, il s’agit d’une tempête dans un verre d’eau. A moins qu’ils aient des armes, ils peuvent alors nous faire partir de la tête du conseil d’administration du club ».
« J’ai pour rôle de défendre les intérêts de mon club »
« Vous savez, mon rôle est de défendre les intérêts et les droits de mon club. Si je n’ai pas eu peur de débourser 30.00.00 FCFA pour saisir le Tribunal arbitral du sport par rapport au conflit qui opposait l’Africa à la FIF, ce ne sont pas 2000FCFA pour l’enrôlement d’un dossier devant les juridictions nationales compétentes que j’aurai peur de débourser pour faire valoir ce que de droit. … Nous avons adressé un courrier au ministère des Sports, la tutelle, afin de faire respecter les textes qui régissent notre club ».

« Je pars si j’ai tort »
Interrogé sur la question de savoir quelle posture il aurait s’il n’était suivi ni par les instances judiciaires, ni les Membres associés, encore moins par le ministère des Sports, la réponse de Koné Cheick Oumar est sans équivoque.
« J’ai saisi la justice et le ministère de tutelle. J’irai jusqu’au bout de la procédure. Si à la fin de ladite procédure je ne suis pas suivi par les différentes instances en dépit de la justesse de mes arguments, je m’alignerai sur la décision prise. Vous savez, au football, lorsque l’arbitre siffle un penalty alors que la faute est commise hors de la surface de réparation comme cela a été le cas récemment le cas à Abengourou, vous vous plaignez mais la sentence capitale est exécutée.
Si les décideurs estiment que j’ai tort, je dirai aux Membres associés, je pars parce que la justice pense que je ne suis pas dans mon bon droit. Je ne dirai jamais aux supporters pour créer des troubles. Je suis légaliste.
C’est la dernière crise à l’Africa sport parce que les serpents à deux têtes sont sortis. Ils sont désormais connus comme étant les instigateurs des troubles que le club a connus jusqu’ici ».

Recueillis par
R.O.V.
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