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Politique Publié le vendredi 10 mai 2013 | AFP

Programme national pour panser les plaies de la crise ivoirienne

© AFP Par Serges T.
Lancement officiel du programme national de cohesion sociale
Vendredi 10 mai 2013. Plateau. Albert Mabri Toikeuse ministre d`Etat ministre du plan et du développement a présidé la cérémonie officielle du lancement du programme national de la cohésion sociale initie par le gouvernement.
ABIDJAN, Un programme national destiné à panser les
plaies d’une décennie de crise politico-militaire et à ramener la "cohésion
sociale" en Côte d’Ivoire par le dialogue et la reconstruction a été lancé
vendredi, a déclaré à l’AFP sa responsable.
Doté d’un budget de sept milliards de francs CFA (10,6 millions d’euros)
financé par le gouvernement et ses partenaires extérieurs, le programme
national de cohésion sociale (PNCS) doit s’étaler jusqu’en 2015, a indiqué sa
coordinatrice, Mariatou Koné.
Le PNCS va entreprendre à travers le pays une "campagne de sensibilisation"
à cet instrument et au "dialogue" entre Ivoiriens, par le biais des
responsables communautaires, a-t-elle précisé.
Le programme inclura un projet d’assistance aux populations en détresse et
la réhabilitation de biens détruits durant cette décennie émaillée de
violences. "Pour ceux qui ont perdu leur logement et des biens, nous allons
leur fournir une aide. Ceci est du concret pouvant consolider la cohésion
sociale", a souligné Mme Koné.
Cette sociologue de formation a déploré une "fracture sociale" ouverte par
le coup d’Etat de 1999. La décennie de tourmente dans ce pays jadis stable a
connu son aboutissement lors de la crise postélectorale de 2010-2011, qui
s’est achevée par deux semaines de guerre et a fait environ 3.000 morts.
"Pour ramener le développement, il faudrait que nous nous parlions, que
nous acceptions nos différences", a estimé Mme Koné.
La responsable du PNCS a toutefois rejeté toute "concurrence" avec la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), installée par le chef de
l’Etat, Alassane Ouattara.
La CDVR doit achever son mandat de deux ans dans quelques mois mais son
action est jugée insuffisante par beaucoup, y compris dans les cercles du
pouvoir. Le président de la commission, l’ex-Premier ministre Charles Konan
Banny, a laissé entendre qu’il ne souhaitait pas rempiler.
ck/tmo/aub
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