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Politique Publié le vendredi 17 mai 2013 | Le Democrate

Municipales et régionales du 21 avril: En attendant le verdict de la Cour suprême, des élus tremblent

Malgré la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante, certains élus aux municipales et régionales du 21 avril dernier n’ont pas encore l’air sereins. Beaucoup sont paniqués et n’hésitent pas à user de subterfuges pour cacher leur crainte. En effet, les récentes élections locales sont entachées d’irrégularités. Et les nombreuses contestations et requêtes en annulations l’attestent. La Cei, en application de la loi électorale, a transmis toutes les plaintes à la chambre d’administration de la Cour suprême. Cette dernière, toujours selon la règle, dispose d’un mois pour délibérer sur toutes les plaintes à elle soumises. De sources concordantes, toutes les enquêtes ont été menées et toutes les récriminations sont passées au peigne fin. A ce jour, tout est bouclé. Mais en attendant le verdict final, il ressort que des tractations politiques sont en cours. Faut-il appliquer les textes dans toute leur rigueur ou alors, il faille considérer la dimension politique ? Il est clair qu’à la lumière des plaintes et des enquêtes, les élections doivent être reprises dans certaines localités. Cependant, au dire des politiques, deux dimensions doivent guider la décision des juges. Il s’agit d’une part de la réconciliation en cours. Car la situation sociale est d’autant plus sensible qu’il faille éviter de jeter de l’huile sur le feu. En appliquant l’adage selon lequel « mieux vaut l’injustice que le désordre ». D’autre part, l’Etat ne disposerait pas de moyens conséquents pour supporter de nouvelles élections d’envergure. Que va donc faire la Cour suprême ? Question.

Tienfô Gisèle
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