x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le samedi 18 mai 2013 | Le Nouveau Réveil

Rentrée culturelle de l’Unartci le 25 mai prochain / Ken Adamo plaide : «Nous voulons un secrétariat d’Etat à l’industrie culturelle»

Sauf changement de dernier jour, l’Union nationale des artistes de Côte d’ivoire (Unartci) organise sa rentrée culturelle, le 25 mai 2013 à son siège des II Plateaux. A moins de deux semaines de l’atelier, le président Ken Adamo présente quelques points à l’ordre du jour.
Président Ken Adamo, dans quel cadre s’inscrit votre rentrée culturelle et si possible, quels seront les sujets à l’ordre du jour ?
Il s’agit de notre rentrée culturelle qui fait le bilan de nos activités et ouvre également des perspectives. C’est donc une activité normale inscrite dans notre programme annuel d’activités. Elle se tiendra à notre siège, et s’ouvre à tous les membres de l’Union. Quant au menu, il est très riche puisque nous sommes prêts à opérer une rupture. Nous reviendrons sur les différents partenariats signés par l’Unartci avec certaines structures, dont la Rti, Africa vox Tv, l’Ujocci, etc. Nous parlerons, de notre récente rencontre avec la police économique au sujet de la lutte contre la piraterie ; de la caisse de solidarité des artistes de Côte d’Ivoire ; de l’audience que nous accorde bientôt le Premier ministre. Ce sont là quelques points forts.

Une audience avec le chef du gouvernement, peut-on en savoir déjà, monsieur le président ?
Evidemment puisque la presse y sera certainement conviée. Nous allons pour remettre un livre blanc à son Excellence monsieur le Premier ministre. Au nombre de nos principales doléances, figure notre vœu de voir l’Etat de Côte d’ivoire créer un secretariat d’Etat chargé de l’industrialisation culturelle. Tous les artistes sont unanimes désormais sur la question. Le temps de l’amateurisme est révolu. Nous osons croire que la Côte d’Ivoire émergera à l’horizon 2020 avec la culture et les arts.

Le ministre de la Culture avait récemment promis faire de la piraterie un vieux souvenir désormais en Côte d’ivoire. Qu’est-ce qui n’a donc pas marché pour que vous entrepreniez d’autres démarches ?
C’est une promesse de la part de l’autorité. Tous, nous avions applaudi en son temps et nous attendons de voir les effets. En tant que victimes directes, nous pensons qu’il y a péril en la demeure, d’où nous devons nous montrer plus responsables. Cela n’entachera en rien les actions à venir du ministre. Quand votre maison prend feu, le temps que les pompiers arrivent, le bon sens recommande que vous tentez de l’éteindre, ne serait-ce qu’avec des seaux d’eau, et c’est ce que nous voulons faire. Comprenez aussi que le ministère n’est qu’un partenaire. Et vis-à-vis de lui, nous devons nous montrer forts et responsables. Et puis, une promesse est une promesse.

Pour revenir à votre caisse de solidarité, à quand entre-t-elle dans une phase pratique et quelles sont ses chances de survie ?
Elle est opérationnelle depuis le 25 avril dernier et l’engouement est fort. La caisse de solidarité des artistes est avant tout une sorte de tontine pour nous. Sa bonne tenue nous mettra bientôt à l’abri de l’opération Sos artiste malade ou artiste en difficulté. Fasse Dieu que cela prospère afin que seul notre travail reste le sujet à polémiques des Ivoiriens et non notre vie privée. En tout cas, nous sommes prêts à prendre notre destin en main. Réhabiliter l’artiste ivoirien, à commencer par son image. Au-delà des apports personnels, nous lançons bientôt une tournée à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Par petits groupes, nous allons organiser des concerts éclatés. Et les retombées pourront fortement soutenir notre caisse commune. Par ailleurs, nous envisageons également des actions caritatives comme celle qui nous conduira le 25 juin à Bingerville pour donner un coup de pinceau à l’hôpital Psychiatrique qui connaît une forte dégradation. Nous y étions récemment pour interner notre collègue Issa Sanogo, mais grande fut notre surprise. Que de désolation ! Issa semble pour l’instant mieux là où il végète que de l’emmener dans ce coin inapproprié pour y garder un malade. Pour terminer, je voudrais ajouter qu’il est prévu une conférence de presse à notre siège le jeudi 23 mai prochain. A l’occasion, nous ferons part de notre nouvelle offensive qui va constituer le véritable envol des artistes de Côte d’ivoire.

Entretien réalisé par Dieusmonde TADE
dieusmonde@yahoo.fr
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ