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Art et Culture Publié le jeudi 23 mai 2013 | Le Temps

Littérature : Flore Hazoumé raconte sa mère

© Le Temps Par DR
Art et culture : Cérémonie de dédicace du livre `` je te le devais bien `` de Flore Hazoumé
Jeudi 20 décembre 2012.Abidjan. Plateau Hôtel TIAMA
L’écrivaine Flore Hazoumé était récemment l’invitée du Café littéraire baptisé «Les after work de Aimsika», organisé par Marie Catherine Kouassi. Une belle tribune qui lui a permis de se replonger dans ses souvenirs, et de relater ses plus beaux moments passés en compagnie de sa mère. «Je te le devais bien», c’est le titre du roman qui a servi de parchemin à ces moments d’échange. L’œuvre est en quelque sorte, une fenêtre ouverte sur l’intimité de Flore Hazoumé. Elle plonge le lecteur dans des souvenirs à la fois exquis et acerbes de sa mère. Les141 pages de cet ouvrage édité aux Classiques Ivoiriens en 2012, lui permettent de retranscrire chaque moment de joie, de complicité passée avec l’épouse de l’ancien conseiller politique du premier Président de la République du Congo. Flore Hazoumé dans un langage accessible à tous, balade le lecteur dans les agréables souvenirs de son enfance, la jovialité de sa famille, l’amour que lui portait son père à sa mère, mais aussi ses peines matérialisées par l’exil puis la mort de son père. «La grande histoire nous a éclaboussés, ma mère, ma famille et moi», confiera-t-elle. Cette œuvre est en plus une sorte d’exutoire offerte à toutes les mères, à toutes ces femmes donneuses et porteuses de vie. «Tout tourne autour de l’absence de mon père mais, c’est un hommage à ma mère. J’ai retracé l’essentiel de la vie de ma mère et de mon père. Mon père est décédé très jeune à 47 ans en 1966 au Congo-Brazaville», révèle-t-elle. Le décès tragique de Paul Hazoumé, conseiller politique du premier Président de la République du Congo dans les années 60, hante encore aujourd’hui l’esprit de Flore Hazoumé. Mais point n’est besoin de s’enfermer dans une nostalgie béate. Marie Catherine Kouassi initiatrice de «Les after work de Aimsika» et Josué Guebo, le président des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci), ont salué l’auteur pour son œuvre et surtout pour avoir donné la parole à sa mère.

Marlène Sih Kah
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